Dans le cadre de l’amélioration du système de la formation et de l’enseignement professionnel, le ministre du secteur, Mohamed Mebarki, a mis l’accent, hier, à Alger sur la nécessité de revoir le système d’orientation. Lors de son intervention au forum du quotidien national, El Moudjahid, le ministre met en exergue l’importance de porter des modifications à ce secteur afin de réaliser une adéquations entre le besoin du marché du travail et les spécialités offertes par son département. « Au cours de cette année, on cible à revoir les programmes, la projection après les diplômes ainsi que le système d’orientation. La révision de ce dernier concerne tous les partenaires économiques, pas seulement le ministère de la formation professionnelle », a affirmé M. Mebarki. Avant d’ajouter que son département, « n’est pas le seul responsable de l’absence de la main d’œuvre qualifiée sur le marché national ». Par ailleurs, le Premier responsable de ce secteur a souligné que son ministère donnera, cette année, un coup de pousse à la formation par apprentissage qui facilite, selon lui, l’insertion professionnelle des jeunes. « Notre secteur s’appuiera de plus en plus sur ce mode de formation qui correspond le mieux à l’acquisition des métiers en milieu professionnel », a-t-il indiqué. Pour ce faire, le ministre a fait état des prochaines conventions de partenariat qui seront signées, au cours du mois courant, avec le ministère de l’Habitat et celui de l’Énergie et des Mines. « Le partenariat avec les autres secteurs économiques permet de définir les besoins du marché concernant la mise en place des spécialités », a-t-il précisé. Le ministre a mis le doit, aussi, sur l’importance de la formation de courte durée, au quelle 69 spécialités sont prévues. « Ce mode permet aux jeunes d’aller vite vers le marché du travail ou d’ouvrir leurs propres entreprises dans le cadre des mesures mises en places par l’État », a noté M. Mebarki. Dans ce sillage, le conférencier a fait savoir également, que parmi les mesures prises par son département, cette année, figurent le relèvement de l’âge d’accès à l’apprentissage et la revalorisation de la bourse des stagiaires. Interrogé sur le devenir des stagiaires à l’issue de leur formation, M. Mebarki dira que : « C’est la question la plus essentielle, car ce secteur cible à répondre à des besoins des entreprises et à donner plus d’opportunités aux jeunes », a-t-il souligné. À retenir que la rentrée de cette année est marquée par une offre de plus de 391.000 nouveaux postes de formation. 43 nouvelles spécialités sur les 399 ouvertes, sont introduites cette année au niveau national.
Samira Saidj.