Aguouillal réclame au maire le transport scolaire

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Les citoyens du village Aguouillal, une localité rurale, situé à une quarantaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ne décolèrent pas et insistent toujours auprès du premier responsable de la mairie d’El Adjiba, M. Gasmi Ahmed, pour qu’il accepte de leur accorder un bus aux élèves avant l’arrivée de l’hiver. Le village compte plus d’une vingtaine d’enfants qui poursuivent leurs études à Semmache ainsi que dans d’autres établissements de la région. Ces élèves souffrent, depuis plusieurs années, de ce calvaire qui risque de compromettre même leur avenir scolaire. Dans l’espoir de trouver une oreille attentive, les parents de ces élèves se sont déplacés à El Adjiba pour exposer au maire ce problème qui pénalise les écoliers de ce village. «Si le maire décide de nous accorder ce bus scolaire alors tant mieux et s’il refuse, nous procéderons à d’autres manières pour arracher notre droit», dira un parent d’élève. Les habitants du village attendent impatiemment une réponse favorable du maire.  «Nous allons essayer d’y remédier à ce problème dans les meilleurs délais», a répondu récemment le président de la commune à une délégation des citoyens du village. Il est à signaler que les élèves de ce village se déplacent, chaque jour, à Semmache où à Bechloul ainsi qu’à M’Chedallah, pour rejoindre leurs écoles. Ces  enfants sont obligés, chaque matin, de chercher un moyen pour faire le déplacement en l’absence du transport public. Ce qui aggrave leur situation de jour en jour. Rabah, un lycéen, assis en bordure de route de Thiniri, où il attend, depuis plus d’une heure, le passage d’un fourgon qui le transportera à  Assif Assemadh pour faire ensuite le déplacement jusqu’au lycée, dira :« Nous faisons chaque jour comme ça pour aller à l’école. La situation devient très compliquée, notamment en période hivernale».  «Les autorités nous ont promis auparavant le transport scolaire, mais jusqu’à présent rien nous a été accordé. Si elles ne règleront pas ce problème incessamment, nous allons passer à l’action», a menacé un groupe de lycéens rencontré.

Karim Sait

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