Le premier album de cheb Sidou, de son vrai nom Nacer Mallek, est dans les bacs depuis juillet dernier. Ce jeune artiste de vingt-deux ans, natif de Tachentirt, sur les hauteurs de Draâ El-Mizan, rentre dans l’arène de la chanson avec « Tajra n’Luz », titre phare d’un ensemble de six chansons. « Je suis très satisfait du succès que rencontre ce premier opus. La première édition a été vite écoulée. Je ne peux que me réjouir du fait qu’il ait rencontré son public et que mon style plaise », nous dira le jeune Nacer. Ce jeune artiste a fait ses débuts à l’âge de dix-sept ans. Il faisait partie d’un groupe de jeunes de son âge encadrés notamment par Houari Kaza. Nous l’avons rencontré et interrogé sur ses thèmes de prédilection. Il nous répondra en souriant : « Tayri, bien sûr ! ». Puis il se mit à nous fredonner un couplet de l’un de ses titres « Tayri ilemzi » (l’amour d’un jeune). Une chanson dans laquelle Sidou chante les émotions, les douleurs, les amours cachées d’un jeune, dans son village, où il ne lui est pas facile tout de déclarer sa flamme. Mais le titre principal pour lui, c’est ‘’Tejra N’Luz’’. Comme ses aînés qui ont comparé leur premier amour à Tejra Illili (le laurier rose), ou Tejra n’Lkhoukh (le pêcher) et bien d’autres arbres fruitiers, Sidou a opté pour cet arbre plein de symboles, pour faire le portrait de sa « bien aimée » avec des mots simples, doux et touchants. « C’est une fille qui a touché mon cœur », dira-t-il, sans autre commentaire, laissant le soin à celui qui écoute la chanson de découvrir l’histoire. Outre ces deux premières chansons, Nacer enchaîne avec ‘’Tcebhed zdath wallen’’ et ‘’maâchqagh si sbah ar tmedith’’. Il a également reçu deux chansons de la part de Houari Kaza et Aït Aâbed. « Lefraq n’Bessif » et ‘’Attan itfagh si la Cité’’. « J’ai un nouveau projet d’album pour les prochains mois », nous apprendra cheb Sidou. Il n’omettra pas de remercier tous ceux qui l’ont aidé Houari Kaza, Aït Aâbed, la maison d’édition.
Amar Ouramdane