«La cohésion sociale passe par le dialogue»

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Intervenant suite à l’invitation qui lui a été adressée par le président du Conseil national économique et social, Mohamed Seghir Babes, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a surtout insisté sur la participation de la société civile dans l’effort global de développement national, et ce, en insistant sur la promotion de la cohésion sociale. 

En tant que facteur de paix, cette dernière, explique le Premier ministre, « passe impérativement par le chemin vertueux du dialogue social et civil ». Si dans son discours, la cohésion sociale représente une condition sine qua non pour aspirer au processus de transformation économique, l’emploi s’adjuge une bonne part. En effet, c’est en ces termes qu’il le montre : « L’emploi et l’intégration socioprofessionnelle des jeunes constituent un défi majeur dans tous les pays du monde ». En ajoutant : « les acteurs gouvernementaux, économiques et associatifs sont interpellés avec force, de la même façon que dans toutes les sociétés, pour apporter des solutions efficaces à une problématique devenue planétaire ». Cette lecture des faits a été relayée justement par le président du CNES, en affirmant face aux représentants des Conseils internationaux et assimilés, que « le développement socioéconomique et la résorption du chômage dans le monde nécessite la construction d’un large consensus international ». Raison pour laquelle, il n’a eu de cesse de préconiser la « construction d’un consensus mondial très large par les Conseils économiques et sociaux des différents pays pour pouvoir consacrer une stabilité indispensable à tout développement ». L’emploi, la cohésion sociale, seuls gags pour aspirer à une société mûre et responsable, selon le Premier ministre, qui a tenu à rappeler à l’assistance que: « L’Algérie a déployé depuis son indépendance, des efforts significatifs en direction des jeunes. Plusieurs mécanismes et dispositifs ont été mis en oeuvre en matière d’aide à la création d’emploi et d’encouragement de l’entreprenariat individuel chez les jeunes hommes, femmes, universitaires et sous qualifiés, primo-demandeurs d’emploi », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le Premier ministre a tenu à clore avec une note d’espoir et  d’espérance : « Je suis convaincu que les recommandations issues des débats de cette rencontre contribueront à aider l’ensemble des gouvernements à mettre en place des politiques d’emploi à la hauteur de cet enjeu central pour le devenir de l’humanité. Estimant que l’avenir de l’homme dépendra, en grande partie, de sa capacité à apporter les meilleurs réponses aux aspirations, aux craintes, aux doutes et aux rêves de ses enfants ».    

Ferhat Zafane

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