Les dirigeants du club de football féminin d’Akbou, à leur tête Omar Merabet, prouvent encore une fois leur attachement au développement du football féminin dans la wilaya de Béjaïa, avec la création récente d’une école de football dans cette discipline. Une école qui se veut un réservoir de jeunes talents, ayant bénéficié d’une bonne formation, destinés à alimenter les clubs locaux et même hors wilaya. Mérabet Omar, que nous avons approché n’a pas tari d’éloges au sujet de cette école qui lui tenait vraiment à cœur : « Nous avons déjà une équipe seniors de football féminin et des équipes dans les petites catégories qui ont bien honoré la région et la Kabylie toute entière. Par manque de joueuses qualifiées ailleurs, les nôtres ont été convoitées par plusieurs formations, à Béjaïa et dans d’autres wilayas. Mais pour l’amour de leur club fétiche, nos joueuses ont préféré rester à Akbou. Nous avons pensé à créer une pépinière de joueuses à Akbou qui va pourvoir enrichir en talents bien formés notre club, ceux de la Kabylie et pourquoi pas toute l’Algérie. Nous avons commencé par signer un contrat programme avec l’académie sportive de Béjaïa qui va aider l’école avec des moyens matériels, les tenues vestimentaires, les ballons et d’autres équipements. Nous avons déjà recruté les encadreurs de qualité en nombre suffisant. Nous avons ouvert les inscriptions et fixé d’ores et déjà la date de la rentrée pour le 01 octobre prochain.
Nous avons enregistré un bon nombre d’inscrits.
En cette rentrée scolaire, notre objectif est de faire le plein chez les écolières qui désireront allier le sport et les études. Des affiches sont déjà collées dans les établissements scolaires de la région, fixant la tranche d’âge des stagiaires entre 6 à 12 ans. Notre but est de faire de la région d’Akbou une grande place du football féminin, une vocation qui lui sied à merveille », a souligné Omar Mérabet, fier d’être à l’origine de la création de cette école à Akbou, une région où le football est bien enraciné et où les équipes locales qu’il dirige font déjà parler d’elles.
L. Beddar