Amar Akrour, l’actuel P/APC de M’Kira, était au front en Egypte, dès début octobre 1973, pour faire la guerre aux Israéliens. Il remonte le temps…
Au début de l’après-midi du 6 octobre 1973, l’armée égyptienne a attaqué les positions israéliennes sur le canal de Suez où fut érigé la fameuse « Ligne Barlev » que l’on disait infranchissable alors que de leur côté les syriens font de même en se lançant sur le Golan occupé. C’est le début de la quatrième guerre arabo-israélienne, mais cette fois-ci à l’initiative des égyptiens et des syriens. L’armée algérienne avait pris part à cette guerre. Les égyptiens autant que les syriens voulaient laver l’affront de la défaite de la guerre de six jours qui a eu lieu en juin I967. Sur ces deux guerres, auxquelles l’armée algérienne avait participé avec plusieurs milliers d’hommes, pas grand a été divulgé. Il a fallu attendre le départ du général Khaled Nezzar à la retraite pour découvrir, après, dans ses mémoires « Récits de combat », paru aux éditions « Chihab » en 2002, ce que fut le quotidien des militaires algériens engagés dans ce conflit. Ainsi donc, depuis la guerre de juin 1967, l’armée algérienne était présente sur le sol égyptien jusqu’en 1975. A l’occasion du quarantième anniversaire du déclenchement de la guerre d’octobre 1973, nous avions profité de la présence dernièrement à la maison de la culture de Tizi-Ouzou de dizaines de vétérans des guerres de 1967 et 1973 venus de plus d’une vingtaine de wilayas regroupés autour de leur organisation dénommée « Organisation des anciens combattants du Moyen-Orient –ONACMO », pour la revisiter avec notamment M. Amar Akrour, ex officier, l’actuel P/APC de M’Kira, qui a bien voulu en parler à travers cet entretien.