Le président « démissionnaire » du SSPA/MOB, Mustapha Bouchebah, a organisé un point de presse, hier, au siège du club, pour réagir et « apporter des précisions » quant à la destitution dont il a fait objet de la part d’un groupe d’actionnaires à travers un communiqué rendu public avant-hier. « Je tiens à préciser que ma destitution de mon poste, telle que certains actionnaires ont voulu le faire croire à travers le communique dont ils sont signataires, est illégale. Seuls les cinq membres du conseil d’administration, à savoir Bachiri, Benai ,Djilbani, Sadji et moi-même, sont habilités à voter ce genres de choses. Or il n’y a parmi les huit signataires de ce communiqué que Sadji et Djilbani qui ont le droit de le faire, soit deux sur cinq. Ce qui représente une minorité en terme de nombre et d’actions. Pour les autres, ils sont certes des actionnaires, mais ils n’ont pas le droit au vote parce qu’ils ne sont pas membres du conseil d’administration », dira le conférencier sur un ton de certitude. Mais l’on se demande s’il n’y a pas de confusion entre les membres du conseil de gestion, au nombre de cinq, qui sont portés sur le registre de commerce, le document qu’il a exhibé à l’assistance, et les membres du conseil d’administration qui sont, à la base, au nombre de sept, puisqu’il faudrait ajouter les noms de Attia et Ouzbidour ? L’on ne détient pas la totalité des documents du club pour être affirmatif ou non et la question reste posée. Cela dit, il n’y a aucune incidence « effective » sur la finalité de la chose, puisque notre interlocuteur, qui a annoncé sa démission, depuis une semaine, compte toujours le faire. « Ma démission est irrévocable. Je vais remettre ma démission aux membres de l’assemblée qui ont le droit bien évidemment au vote ce soir (ndlr hier soir). Et je suis persuadé qu’ils entérineront ma démission. On procédera, plus tard, à la passation de consignes et je vais présenter tous les justificatifs des dépenses du club, car ma gestion est saine. Ils ont même fait dans la gestion parallèle. En disant cela, je pense à Akli Adrar qui a procédé à des dépenses à partir de la recette du stade de la semaine passée qu’il garde d’ailleurs toujours chez lui», a-t-il précisé sans omettre de dénoncer la mauvaise fois de certains nouveaux actionnaires : « Dès le départ, il y a parmi eux ceux qui ne sont pas animés de bonnes intentions et le résultat vous le connaîtrez aujourd’hui ». Pour ce qui est du contrat de sponsoring que la direction des Crabes s’apprête à concrétiser avec l’operateur de la téléphonie « Mobilis », Mustapha déclare que sa « direction n’a mandaté personne à parler au nom du club».
Amine Kaci