Les membres de l’association des parents d’élèves de l’école primaire « Moaloum Faredj », du village Taourirth Mokrane relevant de la localité de Larbâa Nath Irathen, ont fermé l’école pendant deux jours, à savoir les 16 et 17 septembre en cours. La cause de cette grève est, selon ces derniers, l’état lamentable dans lequel ce trouve cette école. « Nous enfants sont en danger dans cette école. Elle est dans un état très déplorable et pitoyable », nous dira une parente d’élève. Plusieurs écoles primaires de la localité de Larbâa Nath Irathen sont dans le même état. Les dernières chutes de neige sur la région ont engendré des dommages importants. L’école « Mazar Amar », sise au chef-lieu, est l’une des écoles les plus touchées. Ce qui a obligé l’administration de cette dernière à abandonner une classe, de peur que celle-ci s’écroule sur la tête des élèves. Ainsi, les élèves de pré-scolaire, suite au manque de classes, sont obligés de travailler à tours de rôle en partageant une seule classe. Pourtant, le Président de l’APC avec qui nous avons pris attache, nous a assuré que : « Des visites d’inspections ont été faites par nos services avant la rentrée des classes, et ce, dans le but de relever tous les manques et les besoins pour les prendre en charge à temps ». « Nous voulons éviter les perturbation à tout prix », répliqua-t-il. Les responsables des écoles de la localité ont soulevé les besoins et les carences, avant même la fin de l’année scolaire écoulée, mais les travaux ont pris beaucoup de temps et à certains endroits, ils ne sont même pas encore lancés. Du coup, les parents d’élèves ne décolèrent pas. « Tout est à refaire. Tous manque dans ces écoles. Y a un manque d’enseignants, de livres et les 3 000 da d’aide aux nécessiteux tardent à venir. Les écoles sont dans un état déplorable. Y a même un manque de directeurs. Cette année s’annonce très mauvaise », tels sont les propos recueillis dans les écoles de ladite localité. Suite à cette grève, les parents d’élèves et les autorités locales ont tenu, avant-hier mardi, une réunion au sein de l’école, dans l’espoir de trouver une solution à ce problème.
Et selon les informations recueillies, ces derniers ont pu trouver un terrain d’entente et toutes les demandes auraient été prises en considération. Les autorités locales, de leur côtés, ont promis de remédier à ces problèmes dans les plus brefs délais. Une chose est sûre, tout le monde à sa part de responsabilité. De toute évidence, les écoles manquent de beaucoup de choses, mais ceux qui payent le prix de cette machine infernale sont les enfants.