Les usagers de la route nationale RN18 continuent de se faire prendre dans d’interminables encombrements en raison de la densité élevée de véhicules empruntant les deux sens, et ce, au niveau de plusieurs axes. Celui reliant le chef-lieu de la wilaya de Bouira à Aïn-Bessem, sur une distance de vingt kilomètres, en témoigne d’ailleurs, vu les nombreux accidents qui y surviennent régulièrement. Les averses climatiques enregistrées ces dernières semaines ont sérieusement perturbé la circulation automobile sur les accès routiers. Pour les automobilistes traversant cette voie, un projet de dédoublement de voie est plus que nécessaire. Une deuxième voie permettra notamment de désengorger la circulation automobile à travers cette route par laquelle transitent quotidiennement environ 20 000 véhicules. En effet, il ne se passe pas un jour sans que les automobilistes ne soient confrontés aux problèmes de circulation. Chaque jour, des bouchons monstres se forment au rond-point du village Saïd-Abid vers l’ouest de Bouira. Les goulots d’étranglement sont légion sur ce carrefour important et névralgique. Il faut dire aussi que les encombrements sont créés par les dos-d’âne, situés non loin de là qui obligent les voitures, notamment les camions de gros tonnages, à réduire ostensiblement la vitesse pour y passer. Cette situation est aggravée par les chauffards qui ne se conforment à aucune règle de circulation en doublant n’importe comment et roulant parfois sur les accotements. Beaucoup d’automobilistes plaident pour la réalisation d’une trémie de dégagement au niveau du grand carrefour de Saïd Abid en attendant la réalisation du projet de dédoublement de la RN18. «Cette route est gravement touchée par l’encombrement par rapport aux autres routes de la wilaya», clame un transporteur de voyageurs. « C’est grave. Je sors du boulot à 16 h et j’arrive à 19h.. C’est comme si je rentre à Alger ou plus loin. Je passe plus de temps dans les bus qu’à la maison », enchaîne un autre usager de cette route. Il est à signaler qu’en début et en fin de journée, la situation devient insupportable et inquiétante surtout en ces débuts de la saison hivernale où les journées deviennent courtes et la nuit tombe tôt. Les travailleurs, se rendant au chef-lieu en particulier, sont souvent bouleversés par ce phénomène et ne cessent de faire des hauts et des bas pour rentrer le soir chez eux. « Les responsables des travaux publics doivent créer une autre voie », dira un autre usager, avant d’ajouter : « En plus du nombre important de véhicules passant par cette route, celle-ci présente une danger permanent par les nombreux virages la marquant et sa chaussée glissante. Si vous avez devant vous deux semi-remorques, il vous sera impossible d’effectuer un dépassement. D’ailleurs les accidents routiers sont fréquents ici ».
Oussama K.
