La Dépêche de Kabylie : On a entendu que vous êtes en tournage ?Siham Stiti : Tout à fait, j’ai presque bouclé le clip sur le terrain. Il reste maintenant le travail du studio pour, enfin, le mettre prêt à être diffusé.
Il s’agit de quoi exactement ?Eh bien, c’est la chanson “A Lahvav” que j’ai montée en clip vidéo.
Donc, c’est juste un clip. Vous n’avez pas tourné pour un éventuel VCD ou cassette vidéo ?Mais bien sûr que si. Mais disons que pour le moment, je me contente de satisfaire cette urgence. C’est un clip qui m’a été réclamé par des chaînes de télévision, mais sinon, je compte compléter le travail pour monter un VCD et une cassette vidéo. Pour ce premier clip, j’ai opté, sur conseil des amis sur trois sites à savoir du côté de Hasnaoua, à Oued Aïssi, et puis j’ai aussi fait quelques prises chez moi avec ma mère. Pour le reste, je pense qu’on attendra la neige et l’ouverture des fleurs pour faire une vidéo quatre saisons (rire !)
Cette chanson “a Lahvav” vous a été composée par Dehak ?Exactement, elle est dans l’album de juin 2004 qui m’a été composé par Dehak que je salue au passage. Comme je ferais un petit coucou à la boîte de Azazga avec qui j’ai tourné le clip, et à la population de Hasnaoua. On avait tourné là-bas alors que tout le village était convié à une zerda. Ça a fait un beau décor et une belle ambiance. Je leur suis très reconnaissante et je les remercie.A part cela, y a-t-il un nouvel album en vue ?Bien sûr, y en a même deux. Le premier, un spécial fête était prêt depuis l’été passé. Il est composé de dix titres et normalement, il sortira en mai prochain. Le CD est déjà chez un éditeur. J’ai un autre projet, c’est un album tout autre, un sentimental où je traiterai différents sujets d’amour. Là, j’opterai bien sûr pour des mélodies moins rythmées. Les textes sont d’un jeune poète de Draâ Ben-Khedda, et les mélodies, je les travailles avec Ghanou. J’espère tout terminer pour le livrer au public juste, après l’été prochain.Mais sinon, y a-t-il des duos en vue également ?Justement, j’ai décidé de ne plus en faire. Sauf, peut-être, à des exceptions vraiment proches. Avec le temps, je me suis rendu compte que j’en fais un peu trop au point où j’ai délaissé mon travail personnel. Il est temps pour moi de me consacrer à réussir de beaux trucs propres à moi. J’ai envie de jauger et montrer mes capacités. J’en fais un défi personnel. J’ai aussi décidé de voir les choses autrement, de manière un peu plus professionnelle. J’ai déjà commencé par engager un manager qui s’occupera désormais de ma carrière. Ça sera du sérieux avec un contrat, et tout.
Rien que ça ?C’est déjà pas mal, non ? Enfin, on verra ce que ça va donner.
Propos recueillis par Amel C.