Le projet de 100 kms compte aussi en son sein 46 ouvrages d’art, dont 7 échangeurs, 13 viaducs, un tunnel de 1.105 mètres à Sidi Aïch, 15 murs de soutènements et 3 aires de service.
Lancés au début du mois de juillet dernier du côté d’Amizour, les travaux de réalisation de la pénétrante autoroutière de Béjaïa sont à l’arrêt , ces derniers jours, suite à la décision de la société mixte algéro-chinoise, CRCC-Sapta, de mettre à l’arrêt ses engins au motif du manque d’ordre de service (ODS), apprend-on d’une source sûre. Cet ODS, que devait délivrer l’agence nationale des autoroutes avant le début des travaux de cet important projet structurant, dont a bénéficié la wilaya de Béjaïa, n’est pas encore parvenu au bureau de cette société laquelle a concédé sa réalisation, alors que l’on parle d’ores et déjà le défrichement de quelques 22 kms sur l’axe Amizour – Timezrit. Un « couac » d’ordre bureaucratique qui va certainement perturber l’avancement des travaux lancés en grande pompe, d’autant qu’il s’agit du projet le plus attendu par une population asphyxiée par des interminables embouteillages sur les RN26 et 9. Une entrave, momentanée, qui va s’ajouter à d’autres déjà connues, éventuellement des oppositions de propriétaires de terrains et aussi du manque d’agrégats. Le tout remettrait en cause le délai de réalisation qui est fixé à 30 mois. À rappeler, que ce projet de 100 kms compte aussi en son sein 46 ouvrages d’art, dont 7 échangeurs, 13 viaducs, un tunnel de 1.105 mètres à Sidi Aïch, 15 murs de soutènements et 3 aires de service. Ce marché est passé de gré à gré pour 120 milliards de dinars, avec une participation de 850 millions de dinars de la part de la direction des Travaux Publics de la wilaya de Béjaïa.
N. T.