Bruits sur un trafic de documents à la daïra

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Les éléments de la police judiciaire de Larbaâ Nath Irathen ont ouvert une enquête récemment, suite à des renseignements qui leur sont parvenus, faisant état de pratiques illicites au niveau de daïra. 

Ces recherches se seraient soldées par la découverte, avant-hier, d’un groupe d’individus qui serait impliqué dans un trafic de documents, notamment des cartes grises, a-t-on appris de sources sécuritaires. S’agit-il d’un grand trafic ou d’une simple aventure d’un ou deux employés pour régler un souci personnel ou d’amis ? Jusque là les informations se contredisent en l’absence d’une communication officielle. Si pour certains bruits appuyés par des indiscrétions sécuritaires parle carrément d’un groupe de trafiquants démantelé donnant même le chef de daïra pour probable suspendu, au niveau de la hiérarchie administrative supérieur, une voix soutient que c’est là « une affaire qu’on a vite amplifié trop même, alors qu’on est seulement face à une opération de vérification. Le chef de daïra ne fait l’objet d’aucune suspension, il est toujours en poste jusqu’à preuve du contraire. » L’histoire aurait commencé lorsque le dit chef de daïra, en sortant en congé a dit-on « laissé sur son bureau des documents vierges signés. » Une source sécuritaire proche du dossier dit que « c’est ce que le concerné lui-même aurait confié aux éléments de la police. » Par la suite, « des fonctionnaires se seraient alors emparés des documents en question pour procéder à un trafic illégal et en faire un commerce lucratif. » La même source affirme « qu’en plus du chef de daïra, quelques six employés, exerçant dans la même structure administrative, auraient été auditionnés par les mêmes policiers enquêteurs. » Résultats : Trois fonctionnaires se seraient révélés impliqués et encourent au moins des sanctions administratives. Notre interlocuteur indique par ailleurs que « l’enquête se poursuit en vue de définir les vrais circonstances de cette affaire ainsi que les tenants et les aboutissants. Il a été même procédé à des perquisitions, durant la nuit d’avant-hier, au niveau des domiciles des fonctionnaires suspectées.»

 Samira Bouabdellah

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