Ourabah Farah, sociétaire de la section athlétisme du MB Béjaïa, est en train de progresser doucement mais sûrement.
La saison dernière, sans tambour ni trempette, elle a décroché le titre de championne d’Algérie au lancer de marteau et une historique qualification au championnat arabe d’athlétisme cadets qui s’est déroulé en Égypte. Nous l’avons accostée à Béjaïa. Elle nous a accordé cet entretien, où elle parle des résultats réalisés et de ses objectifs futurs.
La Dépêche de Kabylie : Peut-on connaître les résultats que vous avez décrochés lors de la saison écoulée et vos impressions les concernant ?
Ourabah Farah : A part ma déception au championnat arabe cadet en Egypte, d’où je n’ai pas pu revenir avec une médaille, je suis vraiment satisfaite de mes résultats de la saison passée avec le MB Béjaïa. Particulièrement fière de mon titre de championne d’Algérie au lancer de marteau et de ma coupe d’Algérie des interclubs d’athlétisme avec mon équipe.
Qu’est-ce qui n’a pas marché au championnat arabe ?
La médaille de bronze était vraiment dans mes cordes, mais les juges m’ont beaucoup perturbé. Ils ont annulé l’un de mes meilleurs jets, pour des raisons que j’ignore. S’il avait été mesuré je serai montée sur le podium facilement. Néanmoins, heureusement que la médaille a été récupérée en fin du compte par une autre Algérienne que je félicite.
Comment arrivez-vous à concilier le sport et les études ?
C’est une question d’organisation. Je partage mon temps entre le sport et les études et j’y réussis assez bien, grâce notamment à l’aide de ma famille. J’y parviens tout doucement, même si c’est difficile. Je sors souvent tard l’après-midi de l’école, mais il faut faire des sacrifices pour réussir.
Quels sont les meilleurs et les pires souvenirs de votre jeune carrière ?
J’ai beaucoup de bons souvenirs au MBB où j’ai commencé ma carrière sportive alors que je n’avais que 10 ans. J’ai récolté pas mal de médailles dans différentes catégories d’âge. Le meilleur souvenir c’est quand j’ai réalisé les minimas du championnat arabe cadets, car représenter mon pays et honorer le drapeau algérien et mon club dans une compétition internationale a toujours été mon rêve le plus cher. Hamdoullah, je l’ai réalisé. Mais ma joie n’a pas été complète dans la mesure où je n’ai pas pu décrocher une médaille en Egypte, et c’est mon plus mauvais souvenir.
La saison sportive vient tout juste de commencer, peut-on connaître vos objectifs ?
Mes objectifs sont les différents championnats nationaux où je souhaite continuer à honorer mon club de toujours, le MB Bejaïa. Je rêve aussi de réaliser les minima pour le championnat arabe juniors, et pourquoi pas ceux du championnat du monde juniors. Je sais que ça va être très difficile, mais avec l’aide de mon entraîneur, Makhloufi Dalila, et celle de la direction de mon club, Inchalah, nous allons réussir une belle saison.
Entretien réalisé par Zahir Hamour