Plus de 600 personnes, entre députés, sénateurs, fédéraux et autres invités, ont assisté à l’ouverture de l’université d’été qui a commencé, hier, à Mostaganem.
De notre envoyé spécial à Mostaganem, Ferhat Zafane
Dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général du parti, Amara Benyounès, a affirmé d’emblée : «Nous avons conçu et voulu cette rencontre comme une occasion et un lieu convivial d’échanges et de débats autour de thématiques en rapport direct avec l’actualité et l’avenir de notre pays». Trois grands thèmes ont été retenus, à savoir : la situation et les enjeux économiques et sociaux du pays, la situation politique générale et les bouleversements que connaissent certains pays, connus sous l’appellation contestable de «Printemps arabes». En présence d’invités de marque, comme les représentants des partis politiques partageant les mêmes aspirations que le MPA, tels l’ANR, TAJ, PLJ, FLN et le RND, la première journée de cette université d’été a été l’occasion d’asseoir une plate-forme commune, en prévision des prochaines échéances politiques du pays, telles la présidentielle de 2014 et la révision de la constitution. A propos de la révision de la constitution, le SG du MPA a été on ne peut plus clair, en affirmant : «Nous réitérons notre position telle que nous l’avons exprimée à maintes reprises». En premier lieu, a indiqué Amara Benyounès, «nous exprimons notre attachement au caractère républicain et démocratique de l’Etat algérien dont la consécration ne peut être sujet ni à débat ni à négociation. Il a ajouté : «nous tenons à la sauvegarde de la chambre haute du parlement dans sa structure actuelle, en particulier avec le maintien du tiers présidentiel. Nous souhaitons un rééquilibrage des pouvoirs avec davantage de prérogatives au gouvernement et plus de pouvoir de contrôle au parlement. A propos de la prochaine élection présidentielle, prévue pour le mois d’avril prochain, Amara Benyounès n’a pas changé la position du parti qu’il dirige, en ce qui concerne son soutien à l’actuel occupant du Palais d’El Mouradia : «nous avons dit que notre soutien est total au Président Boutefika», en soulignant toutefois : «si bien sûr il venait à présenter sa candidature». De toute manière, a-t-il tenu à préciser, «je ne connais aucune autre personne aussi éclairée que l’actuel président pour gérer les affaires du pays. Il ajoutera : «et s’il venait à se présenter, il passera au quart de tour». En fin d’après- midi de cette première journée de l’université d’été des conférenciers de renom ont animé des rencontres autour du très en vogue ‘’Printemps arabe’’, ainsi que de l’Islam et la démocratie. Les conférences furent animées par Sohaib Bencheikh, ex-recteur de la mosquée de Marseille, Mustaph Chrif, H’mida Ayachi et autres personnalités ayant pignon sur rue en ce domaine. Pour la journée d’aujourd’hui, les organisateurs de cette université d’été prévoient des rencontres qui traitent du volet économique, avec le panel d’invités comme Réda Hamiani et Abdelatif Benachenhou. Cette université d’été permettra également d’entrevoir la prochaine tripartie, annonciatrice de grands changements pour le pays.
F. Z.