Les 116 locaux commerciaux, rentrant dans le cadre du programme présidentiel, destinés aux jeunes chômeurs diplômés de Larbaâ Nath Irathen, seront bientôt distribués.
En effet, une commission de daïra, chargée du dossier, va statuer sur les demandes qui lui sont parvenues avant la fin du mois en cours. Cette commission sera confrontée à une équation difficile puisque le nombre de dossiers déposés est beaucoup plus supérieur par rapport à l’offre. Le chef de daïra, contacté par nos soins, dira à ce sujet : « La commission chargée de ce dossier va étudier toutes les demandes qui lui sont transmises. Elle s’appuiera sur plusieurs critères à savoir, la chronologie du dépôt du dossier, la nature de l’activité et la condition sociale du postulant, entre autre. Les bénéficiaires, pour prétendre aux locaux commerciaux, doivent être, au préalable, inscrits dans l’un des trois dispositifs : ANSEJ, ENGEM ou CNAC ». La déception et la colère s’affichent sur les visages des postulants. Ils dénoncent le retard accusé dans la réalisation des locaux et la versatilité de l’administration qui les invite à compléter leurs dossiers au gré des nouvelles lois. L’endroit où sont érigés ces locaux, loin de la ville, n’a pas également plu aux postulants. Ce qui va handicaper le commerce puisque les clients vont se faire rares. C’est ce que constate un commerçant qui s’est installé provisoirement dans l’un de ces locaux : « Avant je vendais une moyenne de 15 paires de chaussures par jour. Là j’ai du mal à les écouler dans la semaine ». Plusieurs autres commerçants qui sont dans la même situation affirment la même chose. Malgré l’état d’avancement du chantier qui laisse à désirer, il y a lieu de dire qu’ils serviront à caser 116 chômeurs. Signalons que les 44 locaux d’Aboudide sont achevés à 98%. Les 36 autres locaux, réalisés au niveau de la route d’Afensou, attendent leurs acquéreurs. Huit (08) unités ont été déjà accordées, provisoirement, à des commerçants qui exerçaient dans l’informel. Cette opération vise à éradiquer le commerce informel qui étouffait Larbâa Nath Irathen.
Youcef Ziad