Les habitants de la cité des 90 logements, dans le chef-lieu de la commune de Souk El-Khmiss, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, continuent à souffrir de l’état lamentable de leurs routes. Ces derniers, réclamant un peu plus d’intérêt à leur quartier de la part des élus, déplorent l’état désastreux de la route qui relie leur quartier au chef-lieu de la commune. En effet, ces habitants, qui se sont longuement plaints de la boue, la poussière et les nids-de-poule causés par les travaux de réalisation de différents projets, dénoncent le mutisme des responsables concernés. Leur situation s’aggrave avec le passage ininterrompu des poids lourds durant la nuit. Le raccourci d’un kilomètre, par lequel des pilleurs de sable y transitent, pour rejoindre la RN18 afin de fuir les points de contrôle de la gendarmerie sur la RN08, est devenu impraticable. Cela au grand dam des automobilistes qui se retrouvent coincés dans d’interminables embouteillages sur la RN18. « Nous pataugeons dans la boue en ces jours pluvieux, en raison du délabrement de la chaussée, alors que les artères du centre-ville font l’objet d’un entretien de faveur », déplore l’un des résidents dudit quartier. Et d’enchainer : « Nous espérons que les responsables locaux prennent conscience des difficultés que nous endurons et qui ne peuvent trouver de solution qu’à travers l’inscription de projets de réfection et de réhabilitation». Selon d’autres résidents du même quartier, les transporteurs publics boudent leur quartier, à cause de la chaussée en constante dégradation. Ceci pénalise, notamment les collégiens et les lycéens qui sont contraints de parcourir une distance de quelque deux kilomètres, à pied, parfois sous la pluie, pour rejoindre leurs établissements scolaires.
O. K.