C’est la rentrée des classes

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La rentrée officielle dans le secteur de la formation professionnelle s’est effectuée hier à Béjaïa, par un coup d’envoi donné par le wali, M. Hamou Ahmed Touhami, au niveau du nouvel INSFP de Sidi Aïch, qui vient d’ouvrir ses portes, après dix années de travaux. 

Quelque 13 440 stagiaires, 7153 nouveaux et 6287 reconduits, ont rejoint les ateliers des 25 CFPA (centres de formation professionnelle agréés) et des 3 INSFP (institut de formation professionnelle spécialisé), dont la capacité d’accueil vient d’être renforcée, cette année, avec l’ouverture du nouvel INSFP de Sidi Aïch, qui s’est fait longtemps attendre. Il a été ainsi inauguré hier, par le wali qui s’est déplacé dans la commune. Les travaux de cette nouvelle structure ont duré dix ans et ont couté au trésor public pas moins de 34 milliards. L’établissement, qui s’étale sur une surface de 15 000m2, compte 500 places et 120 lits d’internats. Selon le wali, « le nouvel institut de Sidi Aïch est un acquis pour la région qu’il faut préserver. Il est considéré comme stratégique, vu son importance dans la dynamique du développement économique de la région, garantissant qualité de formation et main d’œuvre », a-t-il expliqué dans son allocution, lors de la double cérémonie d’inauguration de l’INSFP de Sidi Aïch et de lancement de la rentrée. Le CFPA de Sidi Aïch, l’un des plus importants de la wilaya, a fait également l’objet de la visite du wali qui y inaugura 60 nouveaux lits, atteignant ainsi plus de 200 lits. Même acquis pour l’INSFP du chef-lieu, qui vient de s’agrandir de 60 nouveaux lits, inaugurés également, hier, à la faveur de la sortie du wali qui s’est enquis de la situation pédagogique et des spécialités et branches de cet ancien établissement. A signaler que le wali, ainsi que le P/APW, ont été interpellés par des habitants de Maâla, village où est implanté le nouveau INSFP de Sidi Aïch, qui voulaient se plaindre du cadre de vie dans leur village et des divers manques comme « l’absence de lignes téléphoniques, d’Internet, de routes, d’eau potable et d’éclairage public, ainsi que d’autres aménagements tel que des trottoirs ».  Quelques encablures plus loin, dans le quartier Bouhlou, où s’est produit un grave glissement de terrain qui a eu raison de plusieurs demeures et qui menace d’autres d’effondrement, les habitants ont avancé leurs doléances au wali, qui les a informés que « le dossier de l’affaissement est parvenu au ministère et que les travaux seront entamés dès que le budget sera dégagé en optant pour le gré à gré afin d’aller plus vite », a-t-il rassuré.        

M.H. Khodja

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