Sam Abdenour est un violoniste hors pair. Il est né le 1 février 1954 au village Ighil Tazarth à Larbaâ Nath Irathen. Il exprimait son amour pour la chanson dés son jeune âge, mais son entourage été contre lui. Son amour pour l’art était plus fort, alors il a levé le défit et il a défendu son rêve jusqu’à ce qu’il arrive à fabriquer son premier instrument, en 1968 à), avec des outils simples. a pris un bidon d’huile (carré), une planche, quatre clous et du fil. C’était son tout premier instrument qui a fait sa gloire et qui lui donnait des ailes pour réaliser son rêve. Il a fait l’école française à Larbaâ Nath Irathen. Arriver au terminal, il voulait faire de la typographie mais puisqu’il n’était pas fort en mathématique, il abandonna cette filière. Bilingue, il est également titulaire d’un CEP. Vers les années 80, il ouvre son propre atelier dans « la rue d’en haut », au chef-lieu communal, qu’il nomme le « Luthier » là où il s’est consacré à l’artisanat et où un certain Gawa Meziane, venu de Ouaguenoun dans le but de se former et devenir un artisan d’instruments musicales. Il y’avait beaucoup d’artistes qui venaient à son atelier pour réparer leurs instruments, à titre d’exemple : Kheloui Lounes, Ait Menguellet, Matoub Lounès, Rabah Ouferhath et Taleb Tahar. À force de côtoyer des artistes, il devient violoniste. D’ailleurs, il accompagnait certains d’entre eux qui animaient des fêtes de mariage avec Taleb Tahar au village Azrou Oukalal, en 1974, à la ville de Larbâa Nath Irathen. Il a fait pas mal de scènes à l’occasion de la fête de la cerise et des fêtes de mariage dans plusieurs villages. En 1991, il s’est retiré du domaine artistique pour se consacrer à sa famille. Même si, aujourd’hui, il exerce son travail de couturier à la ville de Larbâa Nath Irathen, il n’a pas caché l’amour profond qu’il porte toujours à la chanson, notamment la chanson chaâbi. D’ailleurs, il répare, entre temps, des instruments de music dans son arrière boutique là où il exerce sa passion.
Aldjia Fekari
