Le problème s’éternise

Partager

La gestion des ordures ménagères est un véritable casse-tête pour le service d’hygiène de la commune d’Aïn Bessam, en raison notamment du manque de moyens de collecte à l’APC et de l’absence des opérations de sensibilisation. Cet état de fait est non sans conséquences immédiates sur l’environnement puisque des décharges sauvages jonchent tous les coins. En effet, des dépotoirs à ciel ouvert sont éparpillés en plusieurs endroits sur le territoire communal, entre autres, au Lotissement Social, Aradh Saleh et Les tours. Dans de nombreux villages également, à l’instar de Oued Lek’hal, Ouled Brahim et Mouateâ. A cela s’ajoutent les cours d’eau qui sont devenus de véritables réceptacles de toutes sortes de déchets. Tous ces lieux sont devenus, au vu et au su des responsables locaux qui assistent avec impuissance à la dégradation de l’environnement, des décharges accueillant quotidiennement de gigantesques quantités d’ordures ménagères et toutes sortes de détritus. Par ailleurs, un autre point noir est à signaler au niveau d’un point de collecte situé au quartier Ahmed Tali. Erigé pratiquement aux abords de quelques habitations et dépourvu d’une niche à ordures, ce point de collecte est devenu un lieu de prédilection des chats et chiens errants qui se disputent les immondices. De leur côté les riverains, tout en soulignant les désagréments d’une telle décharge, notamment durant la saison des grandes chaleurs, souhaitent sa délocalisation.  Il y a lieu de signaler que ces décharges sauvages causent d’énormes désagréments à la population, notamment la décharge du village Oued Lek’hal, située à un jet de pierre du chef-lieu communal, qui est à l’origine de plusieurs incendies, qui ont réduit en cendre plusieurs dizaines d’hectares de terres agricoles. Ces endroits (les décharges sauvages), faut-il le rappeler, sont quotidiennement fréquentés par des chiens et chats errants, susceptibles de véhiculer des maladies contagieuses. Signalons, enfin, que le renforcement du parc automobile de l’APC et la mise en service du centre d’enfouissement technique, actuellement en chantier, demeurent l’unique remède pour ce phénomène inquiétant qui porte atteinte à la santé publique et menace directement l’environnement et l’espèce animale.

Oussama K.

Partager