Raouraoua ne briguera pas un second mandat

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On doit attendre la dernière journée pour savoir qui seront les candidats à la succession du président sortant, Mohamed Raouraoua, qui a annoncé sa décision de ne pas briguer un second mandat à la tête de la FAF.

Raouraoua, qui avait déjà avisé dans un communiqué il y a deux mois, sa non-candidature, a toutefois affiché, au cours de la dernière AG ordinaire de la FAF, sa disposition à reprendre du service devant l’insistance des membres de l’assemblée. Mais, les dernières sorties du ministre de la Jeunesse et des Sports où il insistait à chaque fois sur l’obligation des fédérations sportives de se conformer au nouveau décret 05/405 ont fait que Raouraoua n’a plus le droit de se représenter.

En effet, le décret en question stipule que les élus à la tête des fédérations sportives n’ouvrent droit qu’à un seul mandat et dans ce cas, le président sortant est légalement écarté de sa propre succession. La question que se posent les observateurs est de savoir qui seront justement les candidats à la présidence de la FAF, maintenant que le sort de Raouraoua est définitivement scellé. On parle de l’ancien ministre et président de la FAF, Mouldi Aïssaoui, de Rachid Bouabdellah, ex-président du CA Batna et de Réda Abdouche qui a déjà occupé le poste de SG de la FAF.

Concernant Mahiedine Khalef, qui a manifesté il y a une année son intention de briguer le poste, sa dernière sortie sur les ondes de la chaîne II où il avait déclaré qu’il se contente d’observer ce qui se passe, laisse croire qu’il n’a plus la motivation de se porter candidat surtout qu’actuellement Khalef se trouve en Jordanie où il se consacre à son travail de consultant avec une chaîne de télévision.

Dans la situation actuelle et au vu des avis divergents des différents acteurs du football national concernant le nouveau décret et probablement de l’absence de candidats, un report de l’assemblée générale élective, prévue pour rappel le 22 décembre prochain, n’est pas à exclure.

A. C.

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