Les habitants de la commune Aïn Laloui, sise à 15 kms à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, dénoncent le manque de moyens de transport. Les usagers affirment que les transporteurs assurant la desserte, Aïn Laloui – Bouira, sont presque inexistants, hormis deux minibus d’une capacité totale de 40 places pour une population de 17.033 habitants. Ces derniers affirment qu’ils trouvent, quotidiennement, des difficultés pour se frayer une place dans les transports qui desservent la daïra d’Aïn Bessam et d’autres destinations. « Je suis en train de faire le parcours du combattant, il faut avoir de la chance pour trouver une place. J’arrive au boulot quotidiennement en retard. Le plus dur, nous l’éprouvons en fin de journée, car l’arrêt des bus grouille de monde. Certaines femmes ont été à plusieurs reprises, victimes de vols et d’agressions», nous dira l’un des riverains. Selon notre interlocuteur, cette insuffisance en matière du transport public serait due au manque des autorisations d’exploitation des lignes de transport sur l’axe routier Aïn Laloui – Bouira ville. Le visiteur de cette localité aura à constater que, bien qu’elle longe la RN18, ses habitants souffrent quotidiennement du manque de transport. Les citoyens attendent des heures pour qu’un quelconque moyen de transport de transit vienne d’Aïn Bessam et de Bir Ghbalou vers le chef-lieu de Bouira. La mise en place, il y a deux ans de cela, d’une nouvelle ligne de transport Aïn Laloui – Bouira devait mettre fin à ce problème et améliorer le quotidien des citoyens, mais malheureusement, et selon les témoignages de certains habitants, le problème n’a pas été réglé définitivement faute d’autorisation de la direction du transport. En attendant une solution définitive, les habitants d’Aïn Laloui et ceux des agglomérations longeant la RN18 menant à Bouira, continuent à vivre le calvaire et à payer le prix de cette anarchie.
Oussama. K.