Les sportifs de Bir Ghbalou et les responsables du club de la commune font des mains et des pieds pour inciter les pouvoirs publics à inscrire le projet de dotation d’une pelouse en tartan au stade communal, où est domicilié l’ESBG, le club local qui évolue en régionale II. Un stade qui se trouve toujours dans un piteux état. D’ailleurs, il n’a même pas été homologué par la commission de la LRA. Pour la première journée du championnat, le club local a reçu son adversaire du jour, la JS Tichy, au stade de M’chedallah, soit à 80 Kms, avec tout ce que cela induit comme dépenses supplémentaire et fatigue pour les joueurs. Cela ne semble pas préoccuper les autorités locales, hormis les responsables du club de Bir Ghbalou plus que jamais perturbés à chaque fois pour ce qui est du lieu de leur prochaine domiciliation. Le comble dans tout cela, est que lors d’une visite du wali de Bouira dans la région, le 23 mai dernier, ce dernier avait donner des instructions pour la rénovation du stade (Vestiaires et terrain), en attendant son inscription pour sa dotation en tartan en 2014. Une enveloppe de 750 millions de centimes avait été allouée à cet effet. Mais depuis, rien n’a été fait, au grand dam des sportifs de la région, en général, et ceux de l’ESBG, en particulier. Un club qui a vu cette situation se répercuter sur sa santé financière, puisque même la modeste subvention que lui accordent les autorités s’est retrouvée gelée. L’équipe a d’ailleurs failli jeter l’éponge, une nouvelle fois, à cause d’un compte quasiment vide. Il faut dire que tout est à l’arrêt à Bir Ghbalou où les élus se livrent à une guerre de clans acharnée, au lieu de résoudre les problèmes de leurs concitoyens.
Les responsables en appellent au wali
C’est avec une grande amertume que le président de CSA/ESBG, Loucif Amar, lance un appel de detresse aux pouvoirs publics et au premier magistrat de la wilaya de Bouira, en particulier. La situation à Bir Ghbalou est chaotique, dira t-il. « Tout est bloqué cela ne concerne pas seulement le football, mais toute la machine du développement et de l’investissement. Le CSA/ESBG rassemble plus d’une centaine de jeunes adeptes du sport et de la balle ronde, mais l’absence de la politique de sponsoring et les retards dans l’octroi des subventions bloquent la bonne marche de l’équipe », dira notre interlocuteur, ajoutant que « durant chaque saison, c’est le même problème qui revient. Le stade communal de Bir Ghbalou est dans un état de délabrement avancé et représente un réel danger pour les jeunes, la pose du tartan est désormais indispensable, d’autant que cela permettra aux jeunes de mieux s’adonner à leur sport favori en toute sécurité ». Loucif Amar dira avoir sollicité les responsables concernés à maintes reprises, mais en vain. Pour clore, il souhaitera qu’il y ait une oreille attentive et une intervention rapide et salutaire des responsables concernés pour débloquer la situation.
Le derby HCAB-ESBG a failli dégénérer
Au lendemain du derby entre le HC Ain Bessam et l’ES Bir Ghbalou, remporté par les locaux, le président de CSA/ESBG a tenu a dénoncer le comportement antisportif de certains soit disant dirigeants du HCAB, lesquels, dira-t-il, « ont manipulé des jeunes mineurs pour réserver un accueil des plus hostile à son équipe, avec insultes, menaces et jets de pierres ». Les joueurs de Bir Ghbalou ont joué la peur au ventre, et même l’arbitre de la rencontre, dira notre même interlocuteur, « a cédé à la pression pour sauver sa tète ». Pour Loucif, cette violence doit impérativement cesser, « ce n’est qu’un match de football, après tout. Le sport doit plutôt renforcer et consolider les relations entre les deux localités de la daira de Ain Bessam et non le contraire. Nous avons des joueurs de Ain Bessam au sein de notre équipe, de même que des joueurs de Bir Ghbalou sont au HC Ain Bessam, le football n’a pas de frontières et il doit véhiculer le respect et le l’esprit sportif », conclura-t-il.
Rayane B.