Comme prévu et annoncé, les services du Trésor de la wilaya de Tizi-Ouzou ont été paralysés, hier, par un mouvement de grève du personnel qui s'étalera sur trois jours.
En effet, à l’appel de la section syndicale, affiliée à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), les fonctionnaires du secteur ont rejoint le mouvement de protestation. D’après la secrétaire général de la section syndicale du Trésor de la wilaya, Mme. Djouder Kahina, le taux de suivi au niveau du Trésor de la commune de Tizi-Ouzou a atteint les 100%. D’après la même source, tous les travailleurs de la ville ont répondu favorablement à l’appel au débrayage. Ceci, au moment où la grève au niveau des unités intercommunales a atteint, quant à elle, un taux de suivi de 98%, puisque, explique-t-elle, « seule deux unités, n’ont pas pris part à la grève ». Ainsi, et pour sa première journée, ce mouvement de protestation fut une « réussite », comme a tenu à le souligner la même représentante, contactée par téléphone. Cette grève des trois jours, pour rappel, a pour objectif de soumettre à la tutelle une plate-forme de revendications visant à l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs du secteur. Des revendications, d’ailleurs, déjà soumises à la tutelle, affirme-t-on dans le communiqué annonçant la grève. Les grévistes montés au créneau rappellent d’ailleurs les points essentiels de leurs revendications, se résumant à « la revue de la quote-part attribuée au personnel du trésor via le fond de revenu complémentaire, la permanisation des agents contractuels du corps commun et l’instauration de la prime de transport et de panier ». Il y a lieu de souligner qu’en plus de ces trois jours de grève générale du secteur à Tizi-Ouzou, la section syndicale menace de faire appel à des « actions plus radicales, en cas de non satisfaction de nos revendications légitimes, transcrites dans la plate-forme de revendications ».
T. Ch.