Le siège en dégradation

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Un ancien logement d’astreinte rattaché à l’école primaire « Lamri Abdellah », au centre-ville du chef-lieu de daïra, a été en fait, cédé à l’inspection administrative du primaire de la circonscription de M’Chedallah, dont la compétence territoriale s’étend sur les 06 communes de la daïra. Réalisée dans les années 1970, cette bâtisse qui a bénéficié de peu d’opérations d’entretient et de rénovation, affiche un décor de dégradation qui frôle le délabrement. Des murs porteurs et des cloisons de séparations lézardés et parcourus dans tous les sens par des fissures. Des trous causés par des infiltrations des eaux pluviales sont, également, visibles au niveau de tous les plafonds des quatre bureaux, que compte cette bâtisse et qui accueillent, pas moins de 11 employés et dont l’un des bureaux est réservé à l’inspecteur responsable de cette institution. Cela, en parallèle, à une repoussante saleté des façades internes et externes qui n’ont pas été ravalées, depuis des lustres, ainsi que des carreaux de fenêtres brisées et non remplacés. Le mobilier de bureau, lui aussi, affiche le même décor d’usure. Avec des tables déglinguées, des chaises branlantes, des classeurs métalliques qui ont perdu de leur forme, un lamentable état des lieux, auquel vient se greffer le manque d’eau courante et du chauffage, à cause du non raccordement au gaz de ville. Nous apprenons sur les lieux, que d’indispensables équipements de travail, tel que le téléphone, fax, photocopieuse et imprimante, n’ont pas été fournis à ce jour. Notons enfin que cette institution qui reçoit, quotidiennement, des dizaines d’enseignants ou de chefs d’établissements de l’ensemble des écoles primaires de la daïra, ne dispose même pas d’une salle d’attente. Une lamentable situation sur laquelle doivent se pencher, sans délais, les responsables de cette institution pour lui redonner un visage digne de l’un des plus augustes et prestigieux secteurs qu’est celui de l’enseignement, avant l’arrivée de l’hiver durant, lequel, la situation va s’empirer si ces contraintes ne sont pas prises en main, dès maintenant.

Oulaid Soualah.

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