Ce lycée qui a fait objet d’une ouverture politique sous la pression du wali précédant, a été livré et mis en service en catastrophe et accuse de nombreuses insuffisances, dont quelques unes ne sont pas encore prises en charge à ce jour, à l’exemple de cette salle de sport dont les travaux ne sont même pas lancés, alors que le projet a été confié à une entreprise depuis 05 mois, apprend-on d’une source proche de cet établissement du cycle secondaire. Un cas pénalisant pour les élèves sur plusieurs volets, à commencer par des conditions climatiques des plus rudes, notamment durant les saisons humides que les élèves affrontent dans de légères tenues à chaque séance sportive. La contrainte suivante est, le fait que l’espace réservé aux activités d’éducation sportive n’est pas protégé sur sa partie supérieure par une clôture en dur, fait rappliquer des délinquants qui dérangent et mettent mal à l’aise les lycéennes qui pratiquent le sport en short. Un cas d’ailleurs, sur lequel doivent se pencher les services en charge de la sécurité des élèves et les autorités locales directement concernées. Une autre contrainte toujours liée au sport dans ce lycée qui mérite d’être évoquée, est celle du stade matico où se pratiquent les séances sportives, réalisé à la base même d’un haut talus de quelques 70m de longueurs sur 10m de hauteur par endroit, qui ressemble à d’authentiques falaises qui se sont formées lors des opérations de terrassement opérées sur l’assiette du terrain de l’établissement, réalisé en flanc de colline d’Achaivou. Le mur de soutènement qui devrait consolider ce haut talus menaçant, n’a pas été réalisé à ce jour, d’autant plus que d’effroyables fissures le parcourent dans tous les sens et que d’énormes pans de terre menacent de se détacher à tout instant. Un cas signalé à maintes reprises dans ces mêmes colonnes et qui ne semblent préoccuper plus personne, à commencer par les parents d’élèves prompts à réagir quand la prime scolaire ne leur est pas versée à temps.
Oulaid Soualah.