Le responsable se plaint de beaucoup de manques

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La bibliothèque communale « Zennouche Ali », dans la commune d’Ahnif, manque presque de tout. Selon le responsable, l’ouverture de cette structure est intervenue vers le mois de mai dernier et son fonctionnement n’a pas atteint, pour autant, sa vitesse de croisière, eu égard au manque en personnel d’une part et en moyens et matériels appropriés pour son bon fonctionnement d’autre part. C’est ce que déplore le gérant de cette bibliothèque lequel se trouve l’unique fonctionnaire installé et affecté à cette bibliothèque. « Le reste de l’effectif, neuf en tout, est recruté dans le cadre du pré-emploi et n’est pas spécialisé ! » déplore-t-il. La bibliothèque, poursuit notre interlocuteur, a besoin d’un personnel qualifié et spécialisé tel que des bibliothécaires, des éducateurs, des animateurs, des agents administratifs et surtout des agents de l’hygiène, car la bibliothèque ne bénéficie pas de travaux de ménage. Ces insuffisances font que la bibliothèque ne fonctionne pas dans de bonnes conditions, cependant, le responsable arrive tant bien que mal à gérer la situation avec « brio ». Autre manque, le cybercafé. « Nous possédons une vingtaine de micro-ordinateurs mais ils ne sont pas tous utilisés. Toutefois, nous projetons d’installer un cybercafé incessamment », promet-il. La vidéothèque ne profite pas aux adhérents, puisque le personnel qualifié pour la faire fonctionner est inexistant ! Dans cette bibliothèque seule la lecture et les cours de soutien sont dispensés aux élèves, qui constituent la majorité des adhérents qui sont au nombre de 211. Des activités sporadiques sont animées, à l’image des ateliers (dessin, travaux manuels,…) et la célébration des différentes journées mondiales et nationales. Cette structure n’est pas encore ouverte au grand public à cause de l’absence des agents de sécurité nous dit-on, lesquels garantiraient la sécurité et du personnel et du grand public. Concernant les livres, notre vis-à-vis regrette que la bibliothèque ne dispose pas d’un nombre important de livres, puisque ceux-ci ne dépassent pas les 2 000 bouquins, alors qu’elle devrait disposer de 5 000 livres. L’on déplore l’absence de romans de la littérature algérienne d’expression française! Autre point noir : La lecture ne fait, malheureusement, pas partie des hobbies des adhérents, lesquels préfèrent le livre scolaire au reste.

Y. S.

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