La grève continue dans les lycées !

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Il n’est plus question pour le conseil national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) de faire machine arrière, et ce, jusqu’à prise en charge «réelle» et «effective» de leurs revendications.

Le Cnapest-Elargi a décidé à l’issue de son conseil national tenu jeudi dernier, de poursuivre son mouvement de grève entamé depuis le 7 octobre passé. Il faut dire que les résultats de la rencontre du Cnapest-Elargi avec les représentants du ministère de l’Education nationale n’ont pas été convaincants pour l’entité syndicale. En effet, la rencontre, qui a eu lieu, samedi dernier, entre les représentants du syndicat et le ministre de tutelle, n’a visiblement pas réussi à absorber la colère des professeurs de l’enseignement secondaire (PES) qui veulent aller jusqu’au bout de leur lutte syndicale, afin de faire valoir leurs revendications. C’est du moins ce qu’il convient de conclure, suite à l’échec de leur rencontre avec les responsables de la tutelle. Il est à souligner que le Cnapest-Elargi avait recouru à ce mouvement de grève pour revendiquer le règlement de certaines questions d’ordre socioprofessionnelle dont la révision des statuts des travailleurs de l’Education et la réintégration d’un membre du conseil national de Bouira suspendu depuis le mois de mai dernier. Rappelons, toutefois, que le Cnapest-Elargi réclame également «la prise en charge du dossier du logement et celui de la médecine du travail dont le syndicat propose des conventions entre les directions de l’éducation nationale et les établissements de santé ou des médecins de différentes spécialités, comme mesure urgente avant la réalisation des centres médico-sociaux dans toutes les wilayas et les communes». Outre les revendications citées plus haut, cette entité syndicale revendique aussi la réhabilitation de la prime de zone pour les enseignants exerçant dans le sud et autres zones enclavées. Dans ce sillage, le syndicat demande au ministère de régler les arriérés de cette prime avec effet rétroactif à partir de 2008.

L. O. Challal

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