Le transport urbain lancé

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Après des années d’attente, le transport urbain est enfin lancé à Drâa El Mizan, à la grande joie des citoyens. 

Pas moins de cinq transporteurs ont déjà commencé à sillonner la ville. Cette initiative est louable à plus d’un titre, quand on sait que l’expansion de la ville et l’implantation de divers services en dehors du centre-ville, tels le CFPA, l’hôpital Krim Belkacem et les services de l’ADE, rend les déplacements quotidiens des citoyens difficiles. « C’est une très bonne chose. Parcourir plus de trois kilomètres du centre-ville jusqu’à l’agence ADE sise au quartier Abattoir est une corvée, surtout quand il pleut ou quand il fait chaud », nous dira un sexagénaire qui attendait le passage d’une « fourgonnette ». Comme lui, ils sont nombreux qui commencent à s’accommoder du transport urbain nouvellement mis en œuvre. « Je ne savais pas que ce transport a été mis en place. Il faudrait peut-être que l’APC mette des plaques au niveau des arrêts prévus à cet effet », dira un autre citoyen. En parcourant la ville, il nous a été donné tout de même, de voir qu’une plaque annonçant ce moyen est implantée en face de la mosquée Ali Mellah du centre-ville. « Les citoyens peuvent aussi attendre au niveau des trois abribus réalisés en ville », précisera une source proche de l’APC que nous avons contactée à ce sujet. En tout cas, bien qu’il soit encore méconnu de la population, ce transport vient à point nommé pour soulager les personnes qui voudraient à tout moment se déplacer d’un endroit à un autre dans la ville de Drâa El Mizan. Quant aux tarifs fixés, ils sont de dix dinars pour des distances moyennes et de quinze dinars pour d’autres. « C’est raisonnable, car il y a quand même d’énormes embouteillages qui font perdre beaucoup de temps aux transporteurs. Il vaut mieux payer dix ou quinze dinars que de parcourir tant de kilomètres à pied », nous dira un autre usager. Après la mise en place du transport urbain, il est attendu une meilleure organisation du secteur des transports à Drâa El Mizan, avec l’ouverture de la gare routière et de la station urbaine. Aujourd’hui, si les arrêts des fourgons vers Frikat et Boghni ont été déplacés, il est tout de même important de dire que le problème n’est pas tout à fait réglé quand on voit les conditions dans lesquelles travaillent les transporteurs et dans lesquelles sont mis les voyageurs. A ce niveau, il n’y a rien, ni sanitaires ni préaux ni cafétéria.  » Le voyageur est livré à lui même. Il ne trouve même pas ou s’abriter du soleil ou de la pluie. Que les autorités fassent quelque chose, quitte à instaurer les droits d’entrée dans ces arrêts. C’est vraiment très difficile d’exercer dans ces conditions », s’indignera un transporteur de Frikat.              

 Amar Ouramdane 

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