Le risque d’épidémie à transmission hydriques (MTH) plane sur une partie de Vouaklane, une agglomération à forte concentration démographique qui frôle les 7 000 âmes. Ce risque vient du fait que les deux ouvrages d’assainissement et de l’AEP, anciens et vétustes réalisés en parallèle, sont transformés par l’usure et la corrosion en véritables passoires au point d’être répertoriés comme étant des points noirs par plusieurs commission techniques, d’hygiène et de la santé qui se sont déplacées, à plusieurs reprises, sur les lieux. Appart quelques tentatives de réparation entreprises sur l’assainissement par les équipes de l’APC, qui n’arrivent pas à localiser toutes les avaries, rien de sérieux n’a été entrepris pour éloigner cette menace. D’ailleurs, un praticien de la santé évoquera, ce jeudi lors de notre passage sur les lieux, des cas d’hépatite dépistés sur des malades de cette localité à cause de la pollution provoquée par ces innombrables fuites. Des citoyens venus à notre rencontre affirment que des dizaines de requêtes ont été adressées à toutes les autorités mais sans résultats. Ainsi, ils menacent de passer à des actions de rue pour se faire entendre. Rappelons pour conclure qu’un cas similaire s’est manifesté à Raffour, où se mélangent souvent les deux liquides de manière cyclique qui se résultent par des épidémies, conduisant des dizaines de citoyens à l’hôpital. À noter enfin, qu’une opération de rénovation a été déclenchée depuis le début de l’année sur les deux ouvrages dans cette seconde importante agglomération.
Oulaid Soualah