Prévu pour hier, le conseil national de la commission nationale des directeurs et censeurs des établissements secondaires est reporté au 26 octobre prochain. Joint par nos soins, le président de la commission en question nous a signifié que cette décision a été prise afin de permettre aux délégués de toutes les wilayas du pays de se joindre à ce conseil national. Les directeurs et censeurs des établissements secondaires, affiliés à l’union national des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) décideront, lors de leur conseil national, de la forme du mouvement de protestation à entreprendre. N’ayant trouvé que la grève comme ultime recours pour dénoncer «la politique de fuite en avant du ministère de l’Education Nationale », les directeurs et censeurs des lycées ne comptent en aucun cas lâcher du lest, et ce, jusqu’à satisfaction totale de ses revendications. Il convient de rappeler que ces derniers prévoient, comme première action, plusieurs rassemblements de protestation devant le siège du ministère de l’Education Nationale, vers la fin du mois en cours. Le président de la commission en question a déploré avec force, «le tâtonnement de la tutelle dans la satisfaction de leurs doléances». Les directeurs et censeurs des lycées refusent d’être chargés de la gestion des autres établissements scolaires. Aussi, la commission nationale des directeurs et censeurs des établissements secondaires a appelé les censeurs à refuser d’occuper le poste vacant de directeur de lycée. Les directeurs et censeurs des lycées luttent toujours pour exiger « la révision du nouveau statut particulier» qui, selon eux, a lésé cette corporation éducative. Notre interlocuteur estime qu’ «il est inconcevable que les enseignants soient rémunérés mieux que les directeurs et les censeurs ». De ce fait, la commission nationale des directeurs et censeurs des lycées demande également « le gel du statut particulier révisant le décret 315/08, jusqu’à ce que le dysfonctionnement de ce texte soit corrigé ».
L.O.CH.