«Les entreprises doivent s’impliquer davantage dans l’apprentissage»

Partager

Le ministre de la Formation professionnelle, M. Nouredine Bedoui, a effectué hier, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béjaïa, au cours de laquelle plusieurs points ont été examinés. 

Cette visite a coïncidé avec le déroulement des activités, au niveau de la maison de la culture Taos Amrouche, du premier « salon local pour le développement des métiers du bâtiment ». Sur place, le ministre s’est enquis des différentes spécialités disponibles au niveau des centres de formation de la wilaya, relatives au domaine du bâtiment. Des spécialités qui doivent, d’après le ministre, « être affinées pour être à même de convenir parfaitement au secteur qui devient de plus en plus exigeant en matière de qualité », a-t-il dit. Pour que cette amélioration puisse avoir lieu, et c’est « impératif », le ministre se dit « ouvert à toute proposition, notamment de la part des entrepreneurs qui doivent s’impliquer davantage dans l’apprentissage du personnel et son recrutement», a-t-il affirmé. Le même vœu a été exprimé lors de sa visite à l’Entreprise Portuaire de Béjaïa (EPB), où une dizaine de jeunes sont en apprentissage en mécanique. Le ministre, s’adressant à la responsable de cette entreprise publique, lui a préconisé de recevoir plus d’apprentis. Mais pour ce faire, il faut tout un cadre juridique qui permet aux entreprises, privées ou étatiques, de former du personnel qualifié. Selon le ministre, « nous projetons de créer un cadre juridique, permettant aux entreprises ce genre d’initiatives, selon les besoins exprimés », a-t-il informé avant d’ajouter que ce dossier est en cours d’étude au Conseil des ministres. Toujours sur le volet des améliorations, le ministre, interrogé sur les programmes dispensés aux apprentis, répondra, là aussi, que son ministère « est ouvert à toute propositions pour la réforme des programmes, en faveur d’une meilleure formation, pour répondre aux besoins du marché du travail ». En outre, sur une question sur la reconnaissance du syndicat autonome des enseignants de la formation professionnelle, en « ballotage » depuis des années pour faire valoir leur revendications, le ministre répondra que « la question sera traitée, comme d’autres, au moment opportun », a-t-il déclaré.  

M. H. Khodja

Partager