L’eau manque à Tizi Ougueni et à Ikhetabène

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Le village Tizi Ougueni, dans la commune d’Adekar, est confronté à une sévère crise d’eau potable. D’après des témoignages recoupés de certains habitants, cette pénurie s’accentue notamment en période estivale. « L’eau ne coule que très rarement de nos robinets. Par conséquent, nous sommes obligés de recourir aux fontaines publiques pour nous approvisionner en ce liquide précieux », dira un jeune villageois. « Plusieurs citoyens se rabattent sur l’achat de citernes, ce qui n’est pas à la porté de tout le monde », avouera un autre citoyen de Tizi Ougueni.D’autres villageois sont contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour trouver un point d’eau où s’en approvisionner. « Nous robinets sont souvent à sec. Nous devons soit acheter des citernes ou aller aux fontaines publiques. En somme, c’est une vie primitive, à l’ère de la technologie ! », affirme Amer, un quadragénaire de Tizi Ougueni. Les habitants du village Ikhetaben endurent le même calvaire. « Le manque d’eau est devenu presque un rituel intégré dans nos habitudes, notamment durant la saison des grandes chaleurs», souligne un habitant de ce village. Contactés par nos soins, des responsables de l’APC déclarent que des dispositions ont été prises pour améliorer la desserte publique d’eau dans ces deux villages. Tizi Ougueni comme Ikhetabene sont alimentés par gravitation, à partir des captages de sources, nous indique-t-on. « Nous avons inscrit deux opération d’AEP, dont l’une consiste en la réalisation d’un captage de source et d’une conduite sur 1 200 ml au village Ikhetabène, tandis que l’autre opération a trait à la réfection du captage et la rénovation de la conduite du village Tizi Ougueni », nous explique un élu à l’APC d’Adekar. Ces opérations, précise-t-il, sont actuellement en phase de consultation. La prise en charge de ces projets sera, quant à elle, assurée grâce à une provision budgétaire émanant des plans communaux de développement de l’exercice 2013, nous informe-t-on.                                  

N. M.

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