Les habitants de la ferme agricole « Ben Djeda Mohammed », située à six kilomètres au nord du chef-lieu de la commune d’Aïn Bessam, ne savent plus à quel saint se vouer pour arriver à la satisfaction de leurs revendications, qui se résument en l’amélioration de leur cadre de vie qualifié de très dégradé. En effet, en plus de l’absence de programmes de développement, la localité souffre de l’état lamentable de la route qui la relie au chef-lieu de la commune, ce qui rend le trafic routier très difficile, surtout en temps pluvieux où la route en question se transforme en flaques d’eau stagnante empêchant, ainsi, non seulement la circulation des voitures, mais même celle des piétons. «Cette route n’est pas praticable du tout, ni en hiver ni en été », déplore un habitant de la localité au moment où beaucoup d’automobilistes, surtout les transporteurs, se plaignent de l’usure accélérée de la pièce détachée. Selon notre interlocuteur, les habitants de ce village souffrent également du problème de l’assainissement des eaux usées, qui, selon lui, ont conduit à la formation d’égouts à ciel ouvert. Cette situation qui dure depuis plusieurs années, a engendré des problèmes de santé pour plusieurs habitants du village. À peine lancés, les travaux d’assainissement ont été vite mis à l’arrêt pour des raisons inconnues. Ces villageois manquent d’eau, alors qu’un réservoir est implanté dans ce village. « Pis encore, le passage de la conduite principale du réseau d’AEP à travers le village pour alimenter plusieurs autres villages, à l’exception du nôtre, ne semble pas embarrasser les pouvoirs publics, qui continuent de nous ignorer », déplorent encore les habitants.
Oussama K.