Un tremblement de terre d’une magnitude de 3 sur l’échelle de Richter a secoué dimanche dernier aux environs de 18h55, la région de Béjaïa. L’épicentre de cette secousse, ressentie faiblement par certains citoyens, a été localisé en mer, à 24 kilomètres au Nord-Est de la capitale des Hammadites, soit au nord de la baie de Béjaïa, entre les villes d’Aokas et de Béjaïa. Contacté un cadre du centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), tient à rassurer en soulignant que d’après l’historique de l’activité sismique, après chaque événement d’autres activités de faible magnitude, qu’on appelle communément les répliques, s’enchaînent et peuvent durer jusqu’à deux années. C’est ainsi que la stabilité de la région tarde à avoir lieu après le séisme du 21 mai dernier, rajoutera notre interlocuteur. A noter, la région de Béjaïa a tremblé plusieurs fois depuis une année, mais les séismes les plus importants ont été ceux du 26 mai, dont la magnitude était de 5 sur l’échelle de Richter et localisé à une dizaine de kilomètres au Sud-Est du chef-lieu de wilaya, celui du 21 mai d’une magnitude de 5.5, localisé en mer à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est et enfin, celui du 29 novembre 2012, dont l’épicentre a été localisé en mer, à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est.
A. Gana
