Un décret exécutif contre la violence en milieu scolaire

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En ce qui concerne la violence des enseignants à l’égard des élèves, on compte 1 133 cas de violence au primaire, 3 101 au cycle moyen et 556 au secondaire.

En plus de cela, la violence des élèves à l’égard du personnel enseignant et administratif a atteint 6 222 cas. Pour remédier à ce phénomène, le projet d’un décret exécutif visant à interdire la violence et toute humiliation dans toutes les écoles est soumis au gouvernement. Il a été discuté, hier, lors du séminaire national sur la prévention de la violence en milieu scolaire, tenu à l’Institut national de formation et de perfectionnement des maîtres, à Alger.  » Ce décret concerne aussi bien les enseignants que les élèves qui sont aussi partie prenante dans l’application du règlement intérieur, et ceux qui ne respecteront pas ce règlement intérieur seront sanctionnés « , a affirmé d’emblée le ministre de l’Education nationale.

 » Il existe en outre, une commission nationale qui travaille de concert avec les parents d’élèves et les associations non gouvernementales pour contrer la violence, là où elle existe « , a expliqué le ministre de tutelle. Ajouter à cela, le département de Benbouzid recevra une aide du ministère de la Solidarité pour l’utilisation de 10 000 postes, destinés aux jeunes pour accompagner et assister les élèves.

 » Il faut aller dans le sens de doter chaque établissement d’une organisation des parents d’élèves pour inciter ces dernier à s’impliquer davantage dans l’ensemble des établissements « , a-t-il enchaîné.

« L’école ne produit pas la violence, mais elle en est elle-même victime », a-t-il lancé. Aux yeux de ce dernier, la télévision et l’Internet influent de manière négative sur les élèves.

Abordant l’ampleur de ce phénomène, le ministre a précisé qu’il est utile que les parents d’élèves et tous les partenaires concernés s’impliquent davantage pour mettre fin à ce phénomène, car l’école ne peut pas le faire seule.

Il a ainsi indiqué que son département n’est pas resté les bras croisés devant ce problème, mais par contre il avait toujours essayé de lutter contre ce phénomène à travers plusieurs programmes, notamment, l’éducation civique, l’éducation morale et islamique et par des campagnes de sensibilisation.

Pour sa part, Mme Remki, directrice des activités culturelle et sportive et de l’action sociale, a fait savoir que la violence en milieu scolaire connaît une nette régression par rapport aux années précédentes.

 » Il ne faut pas s’alarmer, car on peut prendre en charge ce phénomène qui ne dépasse pas 1% en moyenne « , a-t-elle affirmé.

Lemya Ouchenir

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