Un acquis indéniable !

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Le président de la République a saisi l’opportunité que lui offrait la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai dernier, pour promulguer un décret consacrant le 22 octobre « Journée nationale de la presse ». Cette date coïncide avec la parution du premier numéro, en 1955, de « El Mouqawama El Djazairia » (La résistance Algérienne) organe d’expression du FLN et de l’ALN. A cette occasion, M. Bouteflika, dans un message adressé à la corporation, avait tenu à « réaffirmer l’engagement de l’Etat à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses nobles missions (…) sans restriction à sa liberté afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir ». Par ses propos, le président de la République s’est voulu rassurant à l’égard d’une corporation qui n’a pas besoin seulement de mots mais essentiellement d’une volonté politique et d’un cadre juridique à même de la rasséréner tant sur le plan social que professionnel.  M. Bouteflika n’a pas omis de saluer dans son message « les efforts et les sacrifices des générations successives de journalistes ». Il a tenu à féliciter, enfin, les professionnels de la presse « pour ce nouvel acquis en reconnaissance de leurs luttes, leurs contributions et leur rôle au service du progrès et de la prospérité de la nation». Ce sont là avec la loi sur l’information, des acquis non négligeables à mettre au crédit de l’émancipation des médias, pour plus de liberté de ton et d’expression. Cependant, cette journée doit être mise à profit par les journalistes, toutes tendances confondues, afin d’évaluer dans la sérénité le parcours de la presse nationale tant dans ses aspects moraux que socioprofessionnels. Il est un fait indéniable que ces postulats sont à prendre au sérieux pour espérer faire avancer, concrètement, dans notre pays, l’acte journalistique dans toute sa diversité éditoriale et, ceci expliquant cela, mettre le journaliste à l’abris des controverses et des excès d’où qu’ils viennent.

Sadek A.H

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