La stabilité maintenue en Kabylie

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Le mouvement limité des walis, décidé avant-hier par le président de la République, suggère, en première lecture, qu’en ce qui concerne les wilayas de Béjaïa, Bouira et Tizi-Ouzou, une stabilité des délégués du gouvernement est observée dans ces circonscriptions administratives. 

Il  va sans dire que cette stabilité est de bon augure pour la poursuite du développement dans ces régions, particulièrement difficiles par leurs configurations géographiques, le manque notable de poches foncières et le peu d’empressement de leurs habitants à céder la moindre parcelle de leurs biens, quand bien même pour utilité publique.  Les walis, Hamou Ahmed Touhami de Béjaïa, Nacer Maaskri de Bouira et Bouazghi Abdelkader de Tizi-Ouzou, maintenus sur place, ont pu tisser des relations solides avec les comités de villages. Ils ont réussi, dans bien des cas, à surmonter les pires difficultés, en ramenant à la raison les propriétaires récalcitrants, en les persuadant du bien-fondé de la rétrocession de leurs parcelles dans l’intérêt général. D’autre part, le moindre projet public, dans ces wilayas, est confronté au sérieux problème du relief et des accès. Donc, la stabilité  des walis dans ces régions est, à bien des égards, non seulement un gage de continuité de l’administration, mais aussi une garantie pour la cohérence de la politique de développement local. Certes, ils ont les uns et les autres rencontré des embûches. Néanmoins, ils ont su les surmonter, à force de dialogue et de négociation, dans le respect des règles des comités de village et des lois régissant les mesures d’expropriation pour utilité publique. Condition sine qua non pour instaurer la stabilité et la quiétude dans ces wilayas. 

Sadek. A.H

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