Les militants du RND de Bouira se sont réunis, hier, afin d’élire les 18 congressistes. C’est dans l’enceinte du théâtre communal Salah Sadaoui que cette élection s’est déroulée, en présence des responsables locaux du parti, ainsi que des sénateurs, tels que M.M Benhamouda Hamza et Zidane Mahmoud. Lors de cette cérémonie, les dissensions, qui ont, par le passé émaillé et continuent à ébranler le RND sur la place publique, ont été mises au placard. Ainsi, le vent de contestation, qui secoue cette formation politique, semble avoir été stoppé et ses dirigeants carrément muselés par les « redresseurs ». Hier, la « bande » à Saïd Lamouri, l’une des figures de la contestation à Bouira, a littérairement brillé par son absence. A signaler aussi qu’aucun organe de presse n’a été convié à la rencontre. Interrogé à ce propos, M. Bensalah, député de cette formation, s’est montré quelque peu confus : « Cette élection se fait dans la sérénité totale. Nous n’avons rien à cacher. S’agissant des invitations à adresser aux medias, je présume que c’est un oubli de la part de notre service de communication », s’est-il contenté de dire. Concernant l’élection en elle-même, notre interlocuteur soulignera le fait que «parmi les congressistes, un quota de 30% est réservé aux femmes et un autre de 20% est garanti aux jeunes. S’agissant des « querelles » internes au parti, notamment à propos d’une certaine frange qui réclame le retour de l’ex-secrétaire générale du RND, Ahmed Ouyahia, aux commandes, certains élus interrogés ont préféré botter en touche et rétorquer que « l’heure est au rassemblement». «Nous avons de grandes échéances à préparer », ont répondu nos interlocuteurs.
R. B.