C’est aujourd’hui que le juge des affaires sociales prés le tribunal d’Amizour aura à examiner le dossier de la SOCERCA d’Amizour, après une procédure en référé contre 67 travailleurs, introduite auprès de cette instance judicaire par la direction de l’unité citée. La direction de l’unité SOCERCA d’Amizour accuse les travailleurs d’avoir ‘’bloqué tout accès à l’usine’’, et ce, depuis le déclenchement de la grève par ce collectif de travailleurs, il y a plus de 4 mois. Pour rappel, la même direction avait déjà déposé plainte pour le même motif contre deux de ses employés, et le procès s’est terminée par un non-lieu. Cette plainte en référé est une manière de faire valoir le droit d’accès à l’unité aux membres de la direction, empêchés par les travailleurs protestataires, qui accusent leurs responsables d’ « avoir manqué à leur engagements », de pénétrer dans l’enceinte. La justice devait se prononcer sur ce cas de figure, alors que l’unité en question ne voit toujours pas le bout du tunnel, après qu’un appel à un partenariat se soit terminé en queue de poisson et que la proposition de dissolution tarde à se concrétiser, du fait que les travailleurs qui ne s’opposent pas à cette solution, imposent que des conditions socioprofessionnelles soient remplies.
N. T.