L’échec scolaire en débat à Tizi N’Bouali

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L’échec scolaire, est le thème abordé samedi dernier, lors d’une conférence-débat qui a lieu au village Tizi N’Bouali dans la commune maritime de Mizrana. Organisé par l’association culturelle « Tizi N Yensayen » au niveau du complexe sportif de la localité la conférence a attiré une assistance nombreuse vu la sensibilité de sujet. Cette dernière était composée, essentiellement, d’élèves, d’enseignants, de directeurs des écoles, de parents d’élèves. Comme étaient présents aussi des représentants d’associations « Thaburth Aït Saïd », « Imghan Tala Mimoun » et le comité de village Tizi N’Bouali. Plusieurs communications ont été décortiquées, par des spécialistes dans le domaine psychologique et pédagogique. Mme Mebarki, née Sedki Naouel et Melle Ider Ghania (psychologues au CSP Mizrana), étaient les animatrices de la conférence-débat. Après l’explication de la définition de l’échec scolaire, les conférenciers sont revenus avec détails sur les causes de l’échec scolaire. « D’une manière générale, des problèmes relationnels avec les autres élèves ou avec les enseignants, ou des soucis d’ordre familiaux, notamment l’absence de dialogue, conflits, manque d’équilibre d’ordre social, le travail des enfants, le sous-estime de soi, l’humiliation par son entourage, entre autre, peuvent entraîner à l’échec scolaire. On peut aussi énumérer des facteurs sociologiques, psychologiques et voire même physiologiques », expliquent les conférenciers. Les résultats de l’échec scolaire sont fatals pour l’élève, la famille et bien sûr pour toute la société. L’autre point évoqué dans cette conférence est : Comment lutter contre l’échec scolaire ? Les spécialistes préconisent de ne pas hésiter à demander de l’aide à des professionnels (médecins, psychologues, pédagogues, personnels éducatifs…), avant qu’il ne soit trop tard. Car, il est rare que les parents parviennent à surmonter seuls le problème de l’échec scolaire de leur enfant. 

La lutte contre ce problème nécessite le travail de plusieurs acteurs différents et complémentaires. 

À ce titre, une solidarité (Touiza) intergénérationnelles doit être mise en place au sein du village où les parents, les enseignants et les élèves doivent se solidariser pour une aide individualisée visant à apporter une aide personnalisée aux études comme à la vie sociale, en dehors du contexte de la classe. Ainsi, la multiplication de campagnes d’information et de sensibilisation dans les différentes thématiques à l’adresse des élèves et des parents, l’organisation d’activités d’accompagnement para-scolaires (chorale, théâtre, environnement, excursions et sorties d’étude…. cours de soutiens), au profit des élèves par l’association, la création d’une association de parents d’élèves au sein de l’école pour améliorer les conditions de scolarité de leurs enfants et veiller au bon fonctionnement de l’école et la  création d’une bibliothèque au sein de l’école, sont, entre autres, les mesures à prendre pour lutter efficacement contre ce phénomène que connaissent pratiquement toutes les sociétés de la planète, y compris les pays les plus développés.              

S. Sahaf.

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