Dans la ville de Seddouk, les eaux usées, provenant de l’éclatement d’un égout dans un chantier, coulent à même la chaussée tout au long de la route qui mène au CEM des frères Guenini, au CFPA, au siège de la daïra et à l’école primaire urbaine. Les travailleurs du chantier que cette situation dure depuis plus d’un mois. « Le gestionnaire de l’entreprise qui construit ces logements avait engagé une rétrochargeuse pour réparer la fuite. La rétrochargeuse a creusé environs deux mètres carrés de chaque côté et trois mètres de profondeur sans atteindre le conduit d’égout. Devant l’ampleur des eaux usées qui remontent à la surface et qui empêchent l’engin de continuer à creuser, le conducteur a abandonné les travaux laissant un grand bassin plein d’eau usée. Un véritable danger pour les ouvriers du chantier. Si par malheur quelqu’un tombait dedans, il aurait peu de chance de survivre », a déclaré un ouvrier du chantier. L’adjoint maire, responsable du service technique de l’APC, s’est pourtant déplacé sur les lieux et s’est enquis de la situation auprès des ouvriers. Tous les usagers se plaignent des odeurs nauséabondes qui empoisonnent l’air. Pourquoi les agents du service des eaux de l’APC ne sont-ils pas intervenus pour trouver une solution à la situation ? Faudrait-il qu’un drame ait lieu pour qu’ils daignent enfin le faire ?
L.Beddar