1. Secteur de l’Environnement
– Redynamiser l’opération de choix de terrains de sites de décharges contrôlés dans le cadre de la commission ad-hoc en engageant un processus de concertation avec les comités de villages et riverains, en vue de l’inscription et la réalisation de nouvelles décharges contrôlées.
– Elaborer des programmes de sensibilisation et de communication en utilisant divers supports (conférences, tables rondes, émissions radiophoniques, écoles, maisons de jeunes, mouvement associatif…)
– Mise en place d’un réseau d’adhérents au système national de reprise et de valorisation des déchets d’emballages
2. Au titre des communes
– Création d’Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (EPIC) chargés de la collecte et de l’enlèvement des déchets au niveau des communes urbaines à grande densité (Azazga, Boghni, Draa El Mizan, Draa Ben Khedda, Ouaguenoun). Cette formule permet plus de souplesse dans la gestion budgétaire et est compatible avec des formules de sous-traitance au secteur privé. Elle constitue une formule de transition privilégiée avec les formules privées de sous-traitance. En effet, l’association du secteur privé peut être bénéfique à plus d’un titre:
* moyens accrus (humains, financiers, de gestion) pour assurer des services ;
* gains d’efficacité et garanties de performance (conformité à la réglementation)
Les tâches susceptibles d’être proposées à l’activité privée concernent :
* la collecte et le transport,
* la construction et/ou l’exploitation de décharges contrôlées,
* les activités de valorisation (centre de tri, recyclage, compostage).
– Doter les décharges contrôlées communales par des moyens humains et matériels spécifiques à l’effet d’assurer une gestion rationnelle des sites.
– Introduire la collecte sélective des déchets par l’acquisition d’équipements adaptés, et installer des déchetteries de proximité.
– Prendre des arrêtés fixant les horaires de dépôts des ordures ménagères, de passage des camions chargés de la collecte et verbaliser tout contrevenant.
– Encourager les entreprises à récupérer les bouteilles en verre et les canettes.
– Réhabiliter certains sites Mechemel servant de dépotoirs sauvages en déchetteries dont la gestion serait confiée à des comités de villages ou à des associations écologiques en partenariat avec les communes. Ces installations seront des pourvoyeurs de matières premières à l’industrie de recyclage et de valorisation des déchets.
– Mettre à disposition des usagers des tronçons de Routes Nationales où se trouve des sites attractifs (RN30A : Barrage Taksebt, RN12 : Forêt Yakouren, RN24 : Littoral) des dévidoirs métalliques et en organiser des collectes spéciales chaque fois que c’est nécessaire
– Astreindre les propriétaires de terrains situés à l’intérieur du tissu urbain à les clôturer, et verbaliser tout contrevenant à cette mesure.
– Mettre à la disposition des Chantiers «Blanche Algérie» les moyens nécessaires, tels que : camion, tracteur, sacs poubelle, pour l’acheminement des détritus vers les décharges publiques.
– Procéder à l’enlèvement immédiat des sacs de déchets collectés sur les Routes Nationales et divers chemins lors des différentes opérations (Blanche Algérie, Volontariats) avant qu’ils ne soient éventrés.
– Traiter avec célérité les situations de travaux des Tacherons (Blanche Algérie), ce qui permettra de mener à terme les contrats des ouvriers engagés.
– Examiner les reliefs accidentés non cultivés et formant des dépressions qui pourront être comblés par des dépôts de matériaux solides et par la suite rentabilisés.
Cette action pourra être menée même auprès des propriétaires terriens.
– Créer des décharges contrôlées pour gravats.
– Procéder au recouvrement de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM)
– Assurer l’entretien régulier des espaces verts en engageant des entreprises spécialisés dans le domaine.
– Prendre toutes les mesures à même de concrétiser le recrutement du personnel affecté dans le cadre des chantiers CFI.
– Reconduire et encourager au niveau des centres urbains, la fonction des agents de nettoiements et des concierges à l’intérieur et au niveau de toutes les cités ou des lieux communs de résidence.
– Introduction de nouvelles TIC (Sites Web, messagerie électronique) à l’effet d’échanger les informations ou tout est lié à la protection de l’environnement.
– Associer les sociologues à la réflexion pour connaitre davantage les causes véritables qui ont conduit à ces errements et d’une manière générale à ces actes d’incivisme pour y remédier en conséquence.
