Triste sort que celui du projet de 14 locaux implantés à hauteur du village Béni Ouamar, dans la commune d’Ath M’likèche. Le chantier de ce projet, apprend-on, a été mis en route au tout début des années 90. Plus de 20 ans se sont écoulées (le temps de 4 mandatures) et les locaux sont toujours à l’état de carcasses, livrées à la patine et à la déprédation. « Ces locaux ont été cédés en 1997 au profit de la gendarmerie nationale, afin d’y installer une caserne, mais ils sont restés inexploités à ce jour », déclare un élu à l’APC d’Ath M’likèche. Le responsable de l’APC souligne qu’à la faveur d’une délibération de l’assemblée en date du 20 mai 2013, résolution a été prise de reprendre ce bien communal. D’autant plus, qu’entre temps, « un choix de terrain a été opéré pou arbitrer un siège de la gendarmerie nationale », affirme notre interlocuteur. Par ailleurs, un autre lot de 20 locaux affecté au profit d’Ath M’likèche, dans le cadre du programme dit « 100 locaux par commune », a fait l’objet, au cours de l’année 2012, d’une attribution au profit de jeunes demandeurs d’emploi. D’après les responsables de l’APC, 12 unités sont implantées au village Béni Ouamar, tandis que les 8 autres sont érigées au niveau du village Taghalat. Cependant, déplorent-ils, ces locaux ne sont pas encore dotés de VRD, ce qui rend leur exploitation pour le moins problématique.
N. M.