L’UGCAA dénonce les lenteurs

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La fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, affiliée à l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), appelle les autorités publiques à respecter leur engagement concernant la réorganisation de ce secteur.

Le président de la fédération, M. Mustapha Achour, a affirmé hier à Alger, que le département de la tutelle s’est engagé depuis un mois à régulariser ces marchés de gros, lors de sa réunion avec les directeurs du commerce et les gestionnaires des marchés de gros, mais « jusqu’à présent, rien n’a été appliqué sur le terrain », s’est indigné l’interlocuteur. Selon lui, la régularisation de ces marchés ne relève pas uniquement du ministère du Commerce, mais aussi de celui de l’Intérieur et des collectivités locales « puisque la majorité des marchés de gros sont gérés par les APC », a-t-il précisé. Et d’ajouter : « Le ministère des Finances doit, également, assumer sa responsabilité en matière de régularisation de ce secteur, car 65% de la production est vendue par le biais de l’informel afin de fuir le payement des impôts », a noté M. Achour. Il dira aussi : « Le commerce informel gangrène ces marchés, en causant la perturbation des prix des fruits et légumes ». Face à cet état de fait, le même responsable a fait savoir que son syndicat va tenir un congrès national, en mois de novembre prochain, afin de « trancher sur la situation et les conditions de travail dans les marchés de gros. Et décider d’une action si les autorités concernées ne concrétisent pas leurs promesses », a souligné M. Achour. Par ailleurs, le représentant des grossistes en fruits et légumes a mis en exergue la situation « lamentable », dans laquelle se trouvent ces marchés. Il s’agit du manque de conditions d’hygiène et de la mauvaise organisation, selon M. Achour.

Samira Saïdj

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