Il n’est plus question, pour les directeurs et censeurs des établissements de l’enseignement secondaire, de baisser les bras, et ce, jusqu’à satisfaction de leurs doléances. La commission nationale des directeurs et censeurs des établissements secondaires, affiliée à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), convoquera son Conseil national, demain, pour évaluer la situation des lieux et prendre ainsi les décisions qui s’imposent. Le président de cette commission a, à cet effet, réitéré la détermination des proviseurs et censeurs des lycées à arracher leurs droits. Devant «l’absence de dialogue» et «la non-prise en charge » de leurs préoccupations, les directeurs et censeurs des lycées n’écartent pas une reprise de la protesta. A l’origine de la grogne de cette catégorie de travailleurs, faut-il le rappeler, le dernier statut particulier des travailleurs de l’éducation qui les classe à la même catégorie (16) que d’autres fonctionnaires, alors qu’ils assurent mensuellement bien plus de tâches (pédagogiques, administratives et financières…). Il convient de souligner que ladite commission exige « la révision du nouveau statut particulier » qui, selon la même source, a lésé cette corporation éducative. Cette commission appelle également au «gel du statut particulier révisant le décret 315/08, jusqu’à ce que le dysfonctionnement de ce texte soit corrigé ». En outre, la commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées a tenu à expliquer que « ce texte a privé les directeurs et censeurs des lycées d’être promus au poste d’inspecteurs de l’Education nationale, comme le stipule l’article 174 du statut en question».
L. O. CH.