L’hôpital attend toujours son scanner

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L'Etablissement Hospitalier Public (EPH) Krim Belkacem, de deux cent quarante lits, est l'une des structures sanitaires les plus sollicitées, vu les services qu'elle assure et sa situation géographique, se trouvant au carrefour des deux wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira.

C’est pourquoi cet établissement devrait être doté d’équipements nouveaux. Certes, ces dernières années, nous avons constaté qu’il a subi non seulement des réfections diverses avec le changement de sa literie et sa dotation de matériels adéquats tel qu’un échographe et bien sûr le réaménagement de son service des urgences. Ce dernier a subi une extension et une réorganisation parfaite afin de recevoir les cas urgents dans de bonnes conditions. L’autre appareil qui manque à cet hôpital est indubitablement le scanner, devenu un moyen nécessaire pour diagnostiquer certaines pathologies dont souffre le patient. Pour une telle radio, le malade doit débourser tant d’argent chez les privés avec des déplacements fastidieux et incessants entre l’EPH et les cabinets médicaux externes, notamment pour ceux qui sont déjà hospitalisés. Au sujet de cet appareil, nous avons appris qu’il lui a été inscrit par la direction de la santé. «C’est fait. La direction de la santé a même publié dans la presse, l’avis d’appel pour son acquisition. On croit savoir que l’avis a été malheureusement, infructueux. Donc, la procédure est relancée. En tout cas, cet EPH aura son scanner dans les meilleurs délais possibles», nous confie une source proche de la direction de cet EPH. La population de tout le versant sud de la wilaya et celle des communes limitrophes, à savoir Aomar, attendent donc ce scanner tant désiré. «Le scanner urge dans cet hôpital. Moi même, j’ai fait trois radios de ce type dans des cabinets privés et cela m’a coûté beaucoup d’argent. Pensez-vous qu’un pauvre malheureux puisse débourser tant d’argent pour cette radio?», s’interroge ce malade. En définitive, la prise en charge effective de la santé publique passe par la multiplication de tels moyens qui épargneraient tant de vies humaines, surtout quand il s’agit des couches défavorisées qui n’ont pas les moyens de se faire suivre par des praticiens particuliers.

Amar Ouramdane

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