«Les choses ne reprendront leur cours normal que si…»

Partager

Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé dimanche à Mostaganem, que la violation du Consulat général d’Algérie à Casablanca était «une grave atteinte aux usages du droit international». Au cours d’une conférence de presse, organisée en marge de la cérémonie d’installation du nouveau wali de Mostaganem, le ministre a déclaré que cette violation était «une grave atteinte à un symbole sacré pour tous les Algériens, en l’occurrence l’emblème national, arraché et profané». M. Belaïz a émis le vœu que «l’enquête annoncée par le Maroc révèle qu’il s’agit d’un acte isolé et qu’il n’existe aucune implication de près ou de loin des autorités marocaines et que le jeune impliqué assume ses responsabilités» et «c’est alors que les choses reprendront leur cours normal», a-t-il ajouté. Le ministre a également indiqué que «parmi les questions sacrées pour les peuples maghrébins est la construction d’un Maghreb arabe uni, car tous les facteurs nous unissent et rien ne nous sépare». «Nous continuerons à vouer le respect au peuple marocain», a-t-il dit. Suite à la violation, vendredi dernier, du Consulat général d’Algérie à Casablanca, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, avait condamné «cet acte caractérisé « et relevé avec «consternation que l’emblème national avait été profané en ce jour sacré du 1er Novembre qui symbolise la communion des peuples maghrébins dans l’épopée de la libération de l’Algérie». Il a affirmé que «les éléments de preuve, examinés par des experts algériens, ne donnent pas de crédit à la thèse de l’acte isolé» avancée par les autorités marocaines. «Nous attendons des explications circonstanciées qui ont été exigées de la partie marocaine», a-t-il souligné. «Nous regrettons la poursuite de la mobilisation de foules autour de notre ambassade à Rabat et de notre Consulat à Oujda, car celle-ci est de nature à déboucher sur la répétition de ce genre de dérapages graves», a-t-il ajouté.

Partager