A peine une de manifestants

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Une soixantaine de travailleurs du pré emploi et du filet social se sont rassemblés, hier, devant le Palais du gouvernement, dans le but de solliciter les pouvoirs publics pour prendre en charge leur plate-forme de revendications.

Venus de plusieurs wilayas du pays, les travailleurs du pré emploi et du filet social ont été hier, au rendez-vous pour faire entendre leur voix et dénoncer la non prise en charge de leurs revendications soulevée, à mainte fois, aux hautes instances. De ce fait, un dispositif sécuritaire a été dépêché tôt le matin, pour dissuader les manifestants. Les travailleurs du pré emploi et du filet social, ayant répondu à l’appel de leur syndicat, ont été accueillis donc par le dispositif sécuritaire déployé à l’occasion. Apparentés au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), les jeunes recrutés dans le cadre du pré emploi ont été malmenés et intimidés par les forces de l’ordre. En effet, le comité national du pré emploi et du filet social a tenté hier, d’observer son rassemblement de protestation devant le Palais du gouvernement, mais la police a intervenu. «Pour échapper à la répression de cette action, nous avons gardé le lieu de l’organisation du rassemblement, mais nous avons découvert un impressionnant dispositif de sécurité posté au niveau des places principales de la capitale», a déploré le président du comité en question, rencontré sur les lieux. Ce syndicaliste a, en outre, dénoncé le fait qu’«Au lieu d’ouvrir les portes du dialogue pour régler définitivement les problèmes de cette tranche de travailleurs, les pouvoirs publics préfèrent utiliser la force à notre égard». Les jeunes recrutés dans le cadre du pré emploi réclament : «l’intégration, sans condition, de tous les travailleurs diplômés recrutés dans le cadre du pré emploi et du filet social dans des postes permanents, la réintégration immédiate des bénéficiaires radiés, la comptabilisation des années de travail dans le calcul de la retraite, l’annulation de la politique du travail précaire et l’attribution d’une prime aux chômeurs diplômés».

L. O. CH.

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