30 kilomètres de chemins communaux délabrés

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Les chemins communaux de Seddouk sont, pour la plupart, dans un état de dégradation avancée. Ce constat amer émane des responsables de la collectivité locale, qui estiment que la circonscription dont ils ont la charge est très mal lotie en termes d’affectation de projets de travaux publics inhérents au réseau routier. « Pratiquement, toutes les communes ont bénéficié de nombreux projets pour le revêtement de leurs routes sauf Seddouk, qui se trouve ainsi lésée », déplore M. Tigrine, le Premier magistrat de la commune. L’édile communal affirme que la municipalité est en train d’élaborer des propositions de concert avec la subdivision des travaux publics, propositions qui seront ensuite soumises à la direction de tutelle pour solliciter des lots important, à même de remédier à cette situation. Selon le maire, pas moins de 30 kms de linéaire cumulé du réseau routier maillant la commune de Seddouk à être impraticable, en raison de son état de dégradation avancé. À titre d’exemple, le P/APC cite la route, longue de 9 kms, menant du village Sidi Moufok vers le CW 141, le chemin faisant jonction entre la localité de Boumerda et la RN74, en passant par la localité Mizeb, de même que le chemin reliant la ferme Souagui à la RN74. Notre interlocuteur nous indiquera que de nombreuses autres routes desservant les villages, à l’image de Seddouk Ouadda, Ighil N’Djiber et Tighilt Oumetchime, sont toutes aussi délabrées et nécessitent, par conséquent, de gros travaux de réhabilitation. « Notre chemin vicinal est une succession de crevasses et d’aspérités qui donnent du fil à retordre aux propriétaires de véhicules. Pour autant que je sache, il n’a jamais bénéficié d’une quelconque opération de revêtement », dira un citoyen du village Ighil Ouchekrid.        

N. M.

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