Le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) appelle le département de la tutelle à respecter ses engagements concernant la prise en charge de ses revendications.
«Nous exhortons le ministère de l’Education nationale à tenir ses promesses et à traiter sérieusement les revendications soulevées. Nous lui demandons de ne pas user de la politique de la fuite en avant, afin de maintenir la stabilité du secteur et éviter les actions de protestation qui pourraient avoir lieu à tout moment », lit-on dans le communiqué rendu public par le SNAPEST. Le syndicat plaide pour la révision du décret 240/12, et corriger son dysfonctionnement et ses points négatifs, « la classification de l’enseignant secondaire en catégorie 14 au lieu de 13, et la régularisation de la situation des professeurs techniques », lit-on plus loin dans le communiqué. La même organisation syndicale attend toujours la promulgation de la décision concernant les postes aménagés. Le même document met en avant l’urgence de concrétiser les revendications des enseignants des hauts plateaux, et ceux du sud, notamment l’actualisation et la généralisation de la prime de zone, selon le nouveau salaire de base, avec un effet rétroactif à partir du 2008. Par ailleurs le SNAPEST appelle le département de la tutelle à mettre fin, « aux dépassements illégaux commis par les directeurs de l’éducation, notamment l’intimidation des syndicalistes ». Il met l’accent sur « les mauvaises conditions », dans lesquelles fonctionnent les établissements scolaires, au niveau national, depuis la rentrée scolaire. Il s’agit notamment du problème de la surcharge, « il y a des classes dans certaines écoles où le nombre d’élèves dépasse les 60 », rapporte le communiqué. Le Snapest avance, également, le manque « flagrant » dans l’encadrement pédagogique et administratif, et l’ampleur que prend le phénomène de la violence.
S. S.